La crise sanitaire qui s’éternise place les étudiants et les jeunes dans une situation financière dramatique. En janvier, ils étaient de plus en plus nombreux aux portes des banques alimentaires. « Il n’y a pas que les associations qui œuvrent dans ce moment extrêmement difficile pour nos jeunes », a cependant noté la secrétaire d’État chargée de l’Économie sociale, solidaire et responsable, Olivia Grégoire, invitée ce 8 février d’Audition publique, sur les chaînes parlementaires, en partenariat avec Le Figaro. Garantie jeunes, repas dans les restaurants universitaires à 1 euro, soutien à l’embauche des jeunes : l’ancienne députée assure que l’exécutif n’a pas oublié les jeunes. Et que le gouvernement n’hésitera pas à soutenir dans l’urgence les associations caritatives qui pourraient se retrouver débordées par ces files interminables.
« Je vais être très claire – parce que j’ai des garanties – s’il faut faire plus dans les jours qui viennent, s’il faut aligner 50 millions d’euros de plus dans les jours qui viennent, le gouvernement, le Premier ministre, Bruno Le Maire : je sais qu’on le fera », a-t-elle promis.
Cette prise de position, qui engagerait presque la parole gouvernementale, ne repose pas sur une annonce véritablement calibrée. Olivia Grégoire reconnaît que ce chiffre de 55 millions d’euros a été cité à la volée. « Je sais qu’ils seront là », assure-t-elle néanmoins. A deux reprises notamment, le gouvernement avait débloqué une aide d’urgence pour les associations actives dans l’aide alimentaire : 39 millions en avril, et 55 millions en juillet dernier.
Olivia Grégoire a par ailleurs adressé des « consignes claires » aux préfectures, afin d’éviter toute verbalisation des Français engagés dans les maraudes en période de couvre-feu. « Il est très important que les bénévoles qui donnent de leur temps aux autres puissent avoir liberté grâce aux attestations », a-t-elle déclaré.