Stage des internes dans les déserts médicaux : le décret sera appliqué « d’ici le printemps prochain », selon Jean Castex

Stage des internes dans les déserts médicaux : le décret sera appliqué « d’ici le printemps prochain », selon Jean Castex

Interpellé lors des questions d’actualité au Sénat par Patrick Kanner, le Premier ministre s’est engagé, devant les sénateurs, à appliquer la disposition obligeant les internes à effectuer un stage de six mois dans un désert médical, « d’ici le printemps prochain ».
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Le Premier ministre l’a affirmé mercredi : le décret obligeant les internes à réaliser un stage de six mois en dernière année dans un désert médical sera publié d’ici le printemps prochain. « Cette disposition, avec toutes les difficultés techniques de mise en œuvre qui avaient été rappelées lors de son vote, nous nous employons à la déployer d’ici le printemps prochain », a assuré Jean Castex au terme d’un échange mouvementé avec le président du groupe PS, Patrick Kanner.

Lors des questions d’actualité au gouvernement, le sénateur du Nord a dénoncé la « procrastination du gouvernement sur ce sujet ». La loi votée en 2019 avait été promulguée par Emmanuel Macron. Mais les sénateurs reprochent au gouvernement de ne pas la mettre en application. « Nous vous demandons une réponse claire, un calendrier précis. Monsieur le Premier ministre, à quelle date allez-vous appliquer la loi de la République, tant attendue par les Français, et même si elle ne vous convient pas ? », a ainsi attaqué Patrick Kanner.

Les déserts médicaux, résultat d’un « numerus clausus malthusien »

Pour le Premier ministre, le problème se trouve ailleurs. « On fait semblant de s’étonner qu’il manque des médecins dans ce pays et on voudrait faire croire que la publication d’un décret va y remédier », a avancé Jean Castex avec une pointe d’ironie. Selon lui, les déserts médicaux ont été renforcés par « un numerus clausus malthusien ».

Il s’est, par ailleurs, félicité de la suppression de ce fameux numerus clausus. « Cette majorité a eu le courage d’abroger le numerus clausus mais ça prendra plusieurs années », a indiqué Jean Castex. Avant d’ajouter : « On ne forme pas un médecin en deux ans ! ».

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