Stanislas Guérini : « Xavier Bertrand nous parle de son destin présidentiel matin, midi et soir »

Stanislas Guérini : « Xavier Bertrand nous parle de son destin présidentiel matin, midi et soir »

Invité de la matinale de Public Sénat ce vendredi, le délégué général de la République en marche est revenu sur les élections régionales, et plus particulièrement sur la région des Hauts de France où Xavier Bertrand est en tête des sondages. Mais pour Stanislas Guerini, le président sortant du Conseil régional penserait davantage à son avenir élyséen qu’au scrutin local qui aura lieu dans un mois. La campagne est donc bel et bien lancée.
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Stanislas Guerini semble avoir bien du mal à accepter le statut de favori de Xavier Bertrand dans les intentions de vote. Interrogé sur le dernier sondage Ifop-Fiducial donnant le président sortant de la région des Hauts de France gagnant au premier (35 % devant la liste RN à 32 % et l’union de la gauche à 20 %) comme au second tour (44 % contre 34 % pour le RN et 22 % pour la gauche), le patron de la République en Marche ne s’est pas fait prier pour tacler Xavier Bertrand.

« J’ai l’impression qu’on avait oublié un instant qu’il y avait une élection régionale dans les Hauts de France, puisque certains avaient un peu la tête à autre chose. A un moment, Xavier Bertrand ne nous parlait que de son destin présidentiel matin, midi et soir », a-t-il lancé.

« L’objectif est de battre le Rassemblement national »

« Pour nous cette élection régionale est vraiment une élection régionale. Si notre candidat Laurent Pietraszewski (10 % d’intention de vote au premier tour selon ce même sondage, NDLR) gagne cette élection, il sera à la tête du conseil régional. Xavier Bertrand, lui, a dit que dans tous les cas de figure, il quitterait la région. Il l’a dit de façon très claire : s’il gagne, il ne siégera pas car il aura son destin national et s’il perd, il quitte la vie politique et donc la région. Donc, il se présente à une élection en quittant la région quoiqu’il arrive, c’est un peu paradoxal », a fustigé le patron du parti de la majorité présidentielle.

« Nous sommes entrants dans cette élection, ce n’est pas toujours facile, mais il faut que la majorité présidentielle soit représentée », a-t-il ajouté en précisant que durant l’entre-deux tours, son mouvement « appellera les uns et les autres à prendre leur responsabilité face au Rassemblement national ».

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