Syrie : Hervé Morin estime que la réponse de la France était « adaptée»
Hervé Morin rappelle que le Président de la République s’était engagé à agir en cas de franchissement d’une certaine ligne rouge. Il était donc « difficile » de ne pas réagir selon lui.

Syrie : Hervé Morin estime que la réponse de la France était « adaptée»

Hervé Morin rappelle que le Président de la République s’était engagé à agir en cas de franchissement d’une certaine ligne rouge. Il était donc « difficile » de ne pas réagir selon lui.
Public Sénat

Par Maud Larivière

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Hervé Morin, président des régions de France, était l’invité ce lundi matin de Territoires d’infos, sur Public Sénat. Interrogé sur la Syrie, il admet que les frappes menées par la France, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne étaient une réponse « adaptée ». Ces frappes ont eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi dernier, en réponse à la présumée attaque chimique menée par le régime de Bachar Al-Assad à Douma. Plusieurs sites syriens impliqués dans la production et le stockage d’armes chimiques ont été visés.

Hervé Morin approuve le format de cette intervention et rappelle qu’il fallait « absolument » éviter « l’engrenage » et les « dégâts collatéraux sur les troupes russes ». « Je considère que la Communauté internationale face à l’abject doit répondre » déclare-t-il.

Pour le président de la région Normandie, Emmanuel Macron n’avait pas vraiment le choix de riposter : « Dès lors que le chef de l’Etat s’était engagé profondément sur cette question (…) on était en quelque sorte dans une canule, il était difficile ensuite de ne pas réagir ».

Cependant, l’ancien ministre de la Défense regrette le manque de preuves formelles provenant de « sources françaises » et attend les conclusions du rapport de l’OIAC (l’organisation pour l’interdiction des armes chimiques).

Il conclut que ce ne sont pas ces frappes qui permettront de « trouver une solution politique », et que la solution politique dépend de « l’Iran et la Russie ».

Partager cet article

Dans la même thématique

juppé Ok
9min

Politique

Présidentielle : de 1995 à 2022, que donnaient les sondages plus d’un an avant l’élection ?

Edouard Balladur élu en 1995, DSK en 2012, Alain Juppé en 2017… Et Jordan Bardella en 2027 ? Voici les résultats des élections présidentielles, si l’on était dans un monde parallèle. Celui des sondages, à 18 mois environ du scrutin. Car si les sondages peuvent donner la tendance du moment, ils ne sont pas des prédictions, l’histoire nous l’a monté. Mais parfois, ils ont aussi vu juste, très en amont…

Le

Paris: Questions au gouvernement Senat
4min

Politique

Budget 2026 : quel calendrier pour la reprise des débats ?

Après l’adoption de la loi spéciale pour assurer la continuité de l’Etat, le gouvernement devra reprendre les débats au Parlement, début janvier, pour espérer faire adopter un budget pour l’année 2026. Une opération délicate dans un paysage politique fragmenté et avec un calendrier contraint.

Le