Le président Emmanuel Macron a exprimé lundi sa "vive préoccupation" face à "la poursuite des attaques contre les civils et les hôpitaux dans la Ghouta orientale par le régime" syrien, a indiqué l'Elysée.
Au cours d'une discussion téléphonique avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, M. Macron a souligné "l'impératif absolu que la cessation des hostilités (...) soit immédiatement et pleinement respectée", en conformité avec la résolution 2401 du Conseil de sécurité votée samedi.
Le régime syrien a mené de nouveaux bombardements meurtriers lundi dans la Ghouta orientale, même si les frappes aériennes, qui ont fait plus de 550 morts depuis le 18 février dans cette enclave assiégée, semblent avoir baissé d'intensité.
L'ONU a réclamé samedi une trêve de 30 jours en Syrie pour distribuer des aides humanitaires et évacuer les blessés les plus graves.
M. Macron a souligné auprès de M. Erdogan que cette trêve humanitaire "s’appliquait à l'ensemble du territoire syrien, y compris à Afrine, et devait être mise en œuvre partout et par tous sans délai", selon le communiqué de l'Elysée.
M. Erdogan a affirmé que toutes les mesures étaient prises pour éviter les pertes civiles et que l'opération menée à Afrine pour "nettoyer (la région) des terroristes" permettra le retour des réfugiés syriens dans leur pays, selon des sources présidentielles turques.
Un homme au milieu des débris dans la ville kurde de Jandairis dans la région d'Afrine, située dans le nord-ouest de la Syrie, le 24 janvier 2018
AFP/Archives
Afrine est la région du nord-ouest de la Syrie où les forces turques mènent depuis le 20 janvier une offensive contre une milice kurde syrienne (YPG, Unités de protection du peuple).
Sans mentionner directement la résolution de l'ONU, M. Erdogan avait affirmé dimanche qu'il n'y aurait pas de trêve dans l'enclave d'Afrine "jusqu'à ce que le dernier terroriste soit éliminé".
Pour M. Macron, "les garants" du processus d'Astana, "la Turquie, la Russie et l'Iran portent à cet égard une responsabilité directe qui doit se traduire sur le terrain".
"La Russie, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité, doit dès maintenant prendre toutes ses responsabilités vis-à-vis du régime syrien qu’elle soutient", a-t-il ajouté.
Le président français a "rappelé que la vigilance de la France sur l’accès humanitaire et sur les armes chimiques serait totale et permanente", selon l'Elysée.
Le Sénat a adopté en deuxième lecture l’article de proposition de loi de programmation énergétique entérinant la relance du nucléaire. L’objectif de construction de six puis huit EPR2 est ainsi inscrit dans la version adoptée par le Sénat, tout comme la composition « majoritairement » nucléaire du mix électrique français à horizon 2050.
La mort brutale d’Olivier Marleix, ancien président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, a plongé le monde politique sous le choc. Ce mardi 8 juillet, de nombreux hommages lui ont été rendus au Parlement. Au Sénat, la réunion de groupe des Républicains s’est ouverte dans une atmosphère de recueillement.
Les groupes du socle commun du Sénat contribuent à la réflexion, en mettant sur la table quelques « pistes » d’économies pour un total de 25 milliards d’euros, dont une année blanche, même si le principe fait débat. Pour le centriste Hervé Marseille, il faut « toucher les grandes fortunes, car il faut des signaux », notamment envers le PS, qui veut plus de « justice fiscale ».
Pas de jaloux. Après la tribune de Bruno Retailleau, qui appelle à arrêter les subventions à l’éolien, la majorité sénatoriale LR et centriste va défendre un amendement visant à évaluer « l’impact financier de toutes les formes de production d’énergie », explique le corapporteur centriste Patrick Chauvet, qui ne veut pas « stigmatiser » les énergies renouvelables. L’objectif global de la PPL Gremillet reste cependant bien la relance du nucléaire.