T-shirt contre les violences policières: « Les mots plus importants » que les photos pour Castaner
Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a tenté vendredi d'éteindre la polémique née jeudi à la suite d'une photo montrant...

T-shirt contre les violences policières: « Les mots plus importants » que les photos pour Castaner

Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a tenté vendredi d'éteindre la polémique née jeudi à la suite d'une photo montrant...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a tenté vendredi d'éteindre la polémique née jeudi à la suite d'une photo montrant Emmanuel Macron en train de poser avec un T-shirt contre les violences policières au festival de la BD d'Angoulême.

"Il y a les photos et il y a les mots. (…) Les mots sont toujours plus importants. Le président de la République a été extrêmement clair sur le fait qu'il sait que les forces de sécurité intérieure sont mobilisées chaque jour, chaque nuit…", a déclaré M. Castaner devant la presse sur le site du tunnel sous la Manche.

"Il a l'occasion de redire son soutien plein et entier, son engagement aux côtés des forces de sécurité et de dénoncer les violences, les violences qu'ils ont hélas trop souvent subies et qu'ils subissent de façon permanente aussi dans leur quotidien", a poursuivi M. Castaner, qui visitait le site à l'occasion du Brexit.

Les policiers "sont là pour protéger les Français, ils sont mobilisés et ils le font. Voilà, restons sur l'essentiel. L'essentiel, c'est plutôt les mots du président de la République que les commentaires liés à une photo", a conclu le ministre de l'Intérieur.

Jeudi, à Angoulême, M. Macron a posé avec un T-shirt dénonçant les violences policières, offert par le dessinateur Jul, qui représentait un Fauve (la récompense attribuées à Angoulême) éborgné.

Sous le dessin est écrit: "LBD 2020", référence au lanceur de balles de défense (LBD) et à l'acronyme choisi pour l'année de la BD (BD 2020).

Trois des principaux syndicats de policiers se sont insurgés jeudi de cette photo, tout comme le député LR Eric Ciotti ("un outil de propagande antipolice qui n'a rien à faire entre les mains du président de la République") et le chef de file de LFI Jean-Luc Mélenchon ("le président banalise les violences policières").

Dans la même thématique

France School Abuse
5min

Politique

Audition de François Bayrou sur Bétharram : entre pugnacité et « stratégie de diversion », le Premier ministre « a joué assez habilement » face aux députés

Si François Bayrou ne s’est pas « laissé impressionné » par l’interrogatoire des députés lors de son audition à l’Assemblée nationale, l’affaire Bétharram risque des laisser des traces sur le long-terme et pourrait affecter son avenir politique, analysent Olivier Rouquan, politologue, et Philippe Moreau Chevrolet, communicant.

Le

SIPA_ap22957743_000006
7min

Politique

Audition de Bayrou sur Bétharram : quand la politique prend le pas sur la défense des victimes

Les 5h30 d’audition de François Bayrou devant la commission d’enquête mise en place à l’Assemblée nationale après les révélations sur des violences physiques et sexuelles perpétrées dans l’établissement catholique Notre-Dame de Bétharram, ont tourné en duel politique entre le Premier ministre et le co-rapporteur LFI, Paul Vannier. Au Sénat, la gauche dénonce l’attitude « agressive » du Premier ministre quand la droite axe sur « l’instrumentalisation » de la souffrance des victimes par LFI.

Le

T-shirt contre les violences policières: « Les mots plus importants » que les photos pour Castaner
3min

Politique

Audition de François Bayrou sur Bétharram : il y a une « volonté de LFI et du reste de la gauche de transformer cette commission d’enquête en inquisition », tacle Jean-Philippe Tanguy

Invité de la matinale de Public Sénat, le député et président délégué du groupe RN à l’Assemblée a réagi à l’audition du Premier ministre sur l’affaire Bétharram. Jean-Philippe Tanguy ne voit pas de « mensonges ou de mises en doute de la probité de François Bayrou » qui justifierait une censure du gouvernement, « pour le moment ».

Le