Taxe carbone : « J’aurais préféré que Nicolas Hulot règle les problèmes quand il était ministre » tacle Gérard Longuet

Taxe carbone : « J’aurais préféré que Nicolas Hulot règle les problèmes quand il était ministre » tacle Gérard Longuet

Gérard Longuet, sénateur Les Républicains de la Meuse, revient sur la tribune de Nicolas Hulot, publiée dans Le Monde, ainsi que sur la taxe carbone.
Public Sénat

Par Marion D'Hondt

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Nicolas Hulot, Laurent Berger et 19 organisations ont lancé un appel, dans Le Monde, pour « un nouveau pacte politique, social et écologique ». Parmi les 66 propositions, on trouve des réformes du logement, de la mobilité et également de la fiscalité écologique.

Gérard Longuet aurait préféré que « Nicolas Hulot règle les problèmes quand il était ministre ». Il constate que, « sur la question de l’énergie, il nous laisse dans une situation contradictoire », avec la volonté de taxer les carburants et d’encourager la mobilité.

Il considère que « les Français ont surréagi négativement » à l’hypothèse de hausse de la taxe Carbone. Pour lui, le mouvement Gilets Jaunes est « l’enfant direct de cette taxe ». Il poursuit : « Si on les matraque, les Français auront le sentiment qu’on les méprise ».

Pour Gérard Longuet, Nicolas Hulot, quand il était ministre, aurait dû « se poser la question ». Pour le sénateur, dans la mesure où la France est « le deuxième pays le moins carboné d’Europe », elle pourrait « souffler un peu dans la taxation de ses habitants ».

Gérard Longuet compare la réaffectation des produits de la taxe à « l’histoire du sapeur Camember : c’est faire un trou et le reboucher avec les déblais du trou précédent ». Il est, pour lui, « impossible de savoir » comment redistribuer en justice cet argent.

Ainsi, il conclut en proposant « d’arrêter les systèmes Shadoks qui épuisent la société ».

Dans la même thématique

France Israel Palestinians Campus Protests
6min

Politique

Sciences Po bloqué : la droite sénatoriale dénonce « la pensée totalitaire d’une minorité d’extrême gauche »

La mobilisation de plusieurs dizaines d’étudiants en soutien aux Palestiniens se poursuit à Sciences Po. Après avoir été délogés par les forces de l’ordre dans la nuit de mercredi à jeudi, les étudiants occupaient toujours les lieux ce vendredi. Une action en miroir de celles qui ont lieu sur les campus américains. La droite sénatoriale dénonce l’importation « du wokisme » d’outre Atlantique.

Le

Taxe carbone : « J’aurais préféré que Nicolas Hulot règle les problèmes quand il était ministre » tacle Gérard Longuet
5min

Politique

Européennes 2024 : après le discours d’Emmanuel Macron, Olivier Faure veut saisir l’Arcom au nom de « l’équité » entre les candidats

Le Parti socialiste demande que le discours d’Emmanuel Macron sur l’Europe, prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne, soit décompté des temps de parole et inscrit dans les comptes de campagne de la majorité présidentielle. Pour le patron du PS, invité de Public Sénat, le chef de l’Etat est devenu « candidat à cette élection européenne ».

Le