Radio Classique a été mise en garde par le CSA pour ne pas lui avoir transmis correctement les relevés de temps de parole et d'antenne des candidats à la présidentielle, a indiqué jeudi le Conseil.
Un courriel adressé à la radio fin février par le CSA avait rappelé aux responsables de Radio Classique l'obligation de déclarer tous les temps liés à la campagne électorale, visant des interventions de François Fillon et Emmanuel Macron qui n'avaient pas été comptabilisées.
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel a "enjoint" la radio du groupe LVMH de fournir désormais "des relevés complets de temps de parole et de temps d'antenne".
Dans un courriel envoyé jeudi, le Conseil a également noté la surexposition de François Fillon en temps d'antenne du 1er février au 12 mars 2017, comme il l'a constaté dans la plupart des médias pour cause de forte actualité autour du candidat LR.
Le CSA relève la sous-exposition en temps de parole et en temps d'antenne de Benoît Hamon et de Jean-Luc Mélenchon, les candidats PS et France insoumise.
Temps de parole et d'antenne
AFP
"On est très étonnés d'être ainsi mis en garde publiquement. Toutes nos déclarations ont été validées par le CSA", a déclaré à l'AFP Jean-Francis Pécresse, directeur de l'information de la radio.
"Nous avons une différence d'appréciation d'une information quand elle est donnée par un journaliste", a-t-il expliqué.
Toutes les chaînes de radio et de télévision sont tenues de transmettre au Conseil le relevé des temps de parole et des temps d'antenne des candidats et de leurs soutiens.
Selon le CSA, le temps d'antenne comprend le temps de parole d'un candidat, les interventions de soutien à sa candidature et l'ensemble des séquences qui lui sont consacrées, si celles-ci ne lui sont pas explicitement défavorables.
"Le CSA entend prendre en compte dans le temps d'antenne tous les propos qui se rapportent à la campagne d'un candidat, y compris les informations données par un présentateur dans un flash", déplore Jean-Francis Pécresse.
La mise en garde est le premier niveau d'avertissement du CSA avant la mise en demeure. En cas de récidive, après une mise en demeure, le CSA peut décider de sanctions, comme la suppression d'une tranche de publicité, la lecture d'un communiqué d'excuses lors d'un journal télévisé ou une amende qui peut aller jusqu'à 3% du chiffre d'affaires.
Rien ne va plus dans la 2e circonscription de Paris, où les prétendants de marque se bousculent pour la législative partielle prévue à la rentrée. L’ancien premier ministre LR, Michel Barnier, vise cette circonscription en or pour « revenir dans l’arène », tout comme la ministre de la Culture, Rachida Dati, qui pourrait en faire un « lancement de campagne » pour les municipales, sans oublier sa collègue du gouvernement, Clara Chappaz, pour Renaissance…
Alors que François Bayrou veut mettre à contribution les retraités par le gel de leur pension et la limitation de l’abattement forfaitaire de 10 %, son allié LR critique cette double contribution, mais sans fermer la porte à un effort des retraités. Une évolution pour la droite, qui avait pour habitude de se montrer très sourcilleuse sur les inactifs, qui constituent une part essentielle de son électorat.
Avant la proposition du gouvernement de supprimer deux jours fériés, le Sénat avait déjà émis l’idée d’allonger la durée de travail de sept heures sans que cet allongement n’ouvre le droit à une rémunération. Avec ses propositions, le gouvernement va désormais plus loin.
Lors d’une conférence de presse au Sénat ce mercredi 16 juillet, le sénateur communiste Fabien Gay a présenté sa proposition de loi visant à ramener la TVA sur l’énergie à 5,5 %. Une mesure jugée indispensable pour mettre fin au « racket organisé » selon le sénateur.