Trois ans exactement après les attentats du 13 novembre 2015, qui ont fait 130 morts et plus de 400 blessés, le premier ministre a rendu hommage ce vendredi aux victimes. Interrogé lors des questions d’actualité au gouvernement du Sénat par la sénatrice LR Dominique Estrosi-Sassone sur la question de « l’islamisme radical et du communautarisme, terreaux fertiles de la radicalisation », Edouard Philippe a rappelé que « les terroristes du 13 novembre (…) voulaient attaquer ce que nous sommes, notre liberté, notre façon de vivre, notre sens de la fête, notre capacité à débattre et à ne pas être d’accord ».
« La menace que vous évoquez n’a pas disparu. Elle est évidemment très présente et nous en sommes tous parfaitement conscients » a assuré Edouard Philippe.
« C’est la raison pour laquelle nous essayons de réarmer notre pays, faire en sorte que les forces de sécurité disposent de plus de moyens, d’effectifs, (…) que nos forces armées disposent de plus de moyens », souligne le premier ministre, qui ajoute que « ce combat n’est pas un combat sécuritaire, c’est aussi un combat culturel, social, un combat de républicains sur tous les endroits du territoire ».