Rappel des principales dates de l'intervention française contre l'organisation Etat islamique (EI) qui a débuté en Irak en septembre 2014 avant de s'étendre un an plus tard à la Syrie.
- Premiers raids en Irak -
- 18 sept 2014: Le président François Hollande annonce sa décision de répondre favorablement à la demande de "soutien aérien" formulée par l'Irak dans la lutte contre le groupe EI.
- 19 sept: Les chasseurs français lancent leurs premiers raids contre des positions du groupe dans le nord de l'Irak. L'opération est baptisée "Chammal", du nom d'un vent du nord-ouest de ce pays. Le 24 octobre, les forces de la coalition, dont les forces françaises, détruisent un centre d'entraînement de l'EI dans la région de Kirkouk (nord). C'est la première participation des forces françaises à un raid de masse (état-major).
- Premières frappes en Syrie -
- 7 sept 2015: François Hollande annonce pour la première fois des "vols de reconnaissance" de l'aviation française au-dessus de la Syrie, "pour permettre des frappes contre Daech (acronyme arabe de l'EI) en Syrie". Le lendemain, deux chasseurs Rafale, basés aux Émirats arabes unis, effectuent un vol au-dessus de la Syrie pour collecter des informations.
François Hollande à son arrivée devant le Parlement le 16 novembre 2015 à Versailles
POOL/AFP/Archives
- 27 sept: La France mène ses premières frappes contre l'EI en Syrie. Cinq avions Rafale, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et un avion de ravitaillement C-135 sont engagés dans l'opération qui vise un camp d'entraînement de l'EI dans la vallée de l'Euphrate, au sud de Deir Ezzor (est).
- 16 nov: Trois jours après les attentats les plus meurtriers de l'histoire du pays (130 morts), revendiqués par l'EI, François Hollande annonce une intensification des opérations en Syrie, désignant le groupe jihadiste comme "ennemi" prioritaire tout en soulignant que Bachar al-Assad ne peut "constituer l'issue" du conflit.
- Le Charles de Gaulle en opération -
- 30 sept 2016: Des avions de combat décollent du porte-avions français Charles de Gaulle pour des opérations contre l'EI en vue de la bataille pour la reprise de Mossoul, bastion des jihadistes en Irak.
Il s'agit du 3e engagement du Charles de Gaulle au sein deUn Rafale au décollage depuis le porte-avions Charles de Gaulle le 9 décembre 2016 en Méditerrannée la coalition internationale anti-EI dirigée par les Etats-Unis.
Un Rafale au décollage depuis le porte-avions Charles de Gaulle le 9 décembre 2016 en Méditerrannée
POOL/AFP
- 6 oct: Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian réaffirme la "détermination" de la France à "éradiquer" l'EI, lors d'une visite à bord du porte-avions Charles-de-Gaulle, en opérations en Méditerranée.
- 17 oct: les autorités irakiennes annoncent officiellement le lancement de l'offensive contre Mossoul, la deuxième ville d'Irak, avec l'appui de la coalition internationale.
- 9 déc: François Hollande salue, depuis le Charles de Gaulle, les résultats "impressionnants" de la campagne menée depuis un an contre l'EI. "Aujourd'hui Daech, l'État islamique, en Syrie, en Irak, recule", affirme-t-il.
- 14 déc: Retour du Charles de Gaulle à son port d'attache de Toulon pour une période de maintenance de 18 mois.
- Hollande à Bagdad -
- 2 janv: le président Hollande se rend à Bagdad où il prédit que 2017 sera une "année de victoire contre le terrorisme".
Le président François Hollande et le Premier ministre irakien Haider al-Abadi le 2 janvier 2016 à Bagdad
POOL/AFP
Depuis son entrée en action contre l'EI en septembre 2014, l'aviation française a effectué plus de 1.000 frappes et détruit environ 1.700 objectifs en Irak ou en Syrie. La France est le deuxième contributeur de la coalition internationale loin derrière les Etats-Unis.
Le 7 octobre, le président d’Horizons, Edouard Philippe, avait appelé à la tenue d’une organisation d’une élection présidentielle anticipée après le vote du budget. Des propos qualifiés de « dangereux » par François Patriat, soutien d’Emmanuel Macron et président du groupe RDPI au Sénat. « Ça veut dire que demain, la fonction présidentielle sera à la merci de tous les mouvements populaires », regrette-t-il.
Sébastien Lecornu va prononcer ce mardi 14 octobre sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale. Les députés socialistes attendent du Premier ministre une suspension de la réforme des retraites pour ne pas le censurer. Invité de Public Sénat, François Patriat estime que le PS se livre en vérité à une « partie de poker menteur ».
C’est l’heure de vérité pour Sébastien Lecornu. Le Premier ministre prononce ce mardi à 15 heures sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale. Ses engagements sur la suspension de la réforme des retraites dicteront la conduite des socialistes, qui détiennent la clé de la censure.
Alors que Sébastien Lecornu tient sa déclaration de politique générale ce mardi, la survie de son gouvernement est déjà en jeu. Les regards se tournent vers le PS, qui va décider s’il le censure ou non. Le parti d’Olivier Faure se retrouve en réalité divisé, entre les « censeurs compulsifs » et ceux prêts à la non-censure, à condition que les avancées soient suffisantes, à commencer par la suspension de la réforme des retraites.