Théo: les déclarations politiques après les violences urbaines

Théo: les déclarations politiques après les violences urbaines

Thierry Solère, député LR des Hauts-de-Seine et porte-parole de François Fillon: "Il y a un ministre de l'Intérieur on se demande...
Public Sénat

Temps de lecture :

4 min

Publié le

Thierry Solère, député LR des Hauts-de-Seine et porte-parole de François Fillon: "Il y a un ministre de l'Intérieur on se demande où il est, ce qu'il fait depuis plusieurs jours.

(...) Le gouvernement, si François Fillon avait été président de la République n'aurait pas autorisé cette manifestation. Pourquoi ? Parce que nous avons vu toute la semaine des rassemblements qui ont été peu relayés dans la presse où il y a eu des débordements. C'était évident que cette manifestation allait dégénérer et c'est tout à fait irresponsable de l'avoir autorisée" (sur RTL)

Yannick Jadot, candidat EELV à la présidentielle: "Il y a un risque d’embrasement parce que ça fait des années et des années qu’on ne traite pas la question des quartiers populaires, ça fait des années et des années que se multiplie la discrimination, que s’accroît la ghettoïsation (…). Et donc forcément il y a une incroyable exaspération dans ces quartiers populaires qui fait que les habitants aujourd’hui sont des écorchés vifs de la République.

Et pour ma part je suis extrêmement inquiet du développement de la situation (…) Ca a été une incroyable stupidité d’arrêter la police de proximité. Quand en 2012 il y avait un engagement (...) du récépissé sur les contrôles d'identité, c'était aussi une façon de renouer le lien entre la police et les habitants, d'éviter l'exaspération" (sur BFMTV et RMC).

Hervé Mariton, député LR de la Drôme : "Il y a évidemment un risque d'embrasement (…). Il faut être attentif à ne pas laisser primer le spectaculaire. On voit dans cette affaire que la recherche de vérité est difficile. Il faut regarder ces difficultés le plus calmement possible. Acceptons qu'il y ait un délais d'expertise, d'appréciation, de qualification judiciaire. Il y a une émotion, bien sûr, elle est légitime. Mais on ne répond pas à l'émotion par l'emballement de l'émotion". (sur iTELE)

Richard Ferrand, député PS du Finistère et secrétaire général d'En Marche!: "il faut une police de sécurité quotidienne. Ce que l'on appelait naguère la police de proximité, que le président Nicolas Sarkozy avait supprimée. Il faut que le lien entre les forces de police et les habitants de notre territoire se renoue positivement.

Mais en même temps, sur ces incidents, je crois qu'il faut être clair. Il faut d'abord avoir une pensée pour la victime, Théo, pour sa famille. (...) C'est toujours la même volonté de voyous, de délinquants, de s'emparer d'une cause pour laquelle on manifeste en liberté, pour ensuite casser" (sur France 2).

Florian Philippot, eurodéputé et vice-président du Front national: "des bandes de racailles, appelons les par leur nom, qui saccagent, qui brûlent, qui violentent jusqu'à mettre en danger la vie d'une fillette de 6 ans (...) on paie là des dizaines d'années de laxisme sous la droite et sous la gauche, on paie l'effacement de l'Etat dans ces quartiers qui sont des zones de non-droit" (sur LCP).

Jean-Marc Germain, co-directeur de campagne de Benoît Hamon: "Je demande à la droite de ne pas polémiquer. Quand on est un responsable politique, on est responsable et ce qu’on doit faire, c’est d’appeler ces jeunes au calme. (…) Par ailleurs il faudra aussi réfléchir (…) pour tisser un lien fort entre la police et la population. Et ça passe notamment par la formation, par le rétablissement de la police de proximité et peut-être aussi par ce récipissé de contrôle d’identité" (sur LCI.

Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate: "Les Français sont respectueux de leur police nationale et des forces de l'ordre, ils attendent que les forces de l'ordre se comportent également dans le cadre citoyen. (...) Cette manifestation (à Bobigny, ndlr), elle est aussi l'expression de la part d'un certain nombre de citoyens d'une volonté qu'on fasse davantage un peu attention à eux. Mais malheureusement (...), on sait bien qu'il y a systématiquement dans ces manifestations des noyaux de casseurs et de voyous qui viennent perturber tout ça" (sur France Info)

Dans la même thématique

Théo: les déclarations politiques après les violences urbaines
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

Théo: les déclarations politiques après les violences urbaines
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le