Thierry Solère, député des Hauts-de-Seine et organisateur de la primaire de la droite remportée fin novembre par François Fillon, a annoncé vendredi "mettre fin" à ses fonctions de porte-parole du candidat à la présidentielle.
"Organisateur de la primaire, j'ai décidé de mettre fin à mes fonctions de porte-parole de François Fillon", écrit-il sur Twitter, rejoignant ainsi la longue liste des défections depuis mercredi parmi les soutiens de l'ex Premier ministre, mis en cause avec des membres de sa famille dans une affaire d'emplois présumés fictifs.
M. Solère, qui avait soutenu Bruno Le Maire pendant la primaire tout en l'organisant, déclarait mercredi à l'AFP "ne pas être dans la logique (...) de partir" après la révélation par François Fillon lui-même de sa convocation en vue d'une mise en examen le 15 mars.
Le juppéiste Dominique Bussereau, député de Charente-Maritime, président de l'Assemblée des départements de France et l'un des conseillers politiques de François Fillon, a lui aussi annoncé sa "démission" de la campagne, vers midi sur Twitter.
Thierry Solère, Alain Juppé et François Fillon au soir du second tour de la primaire le 27 novembre 2016 à Paris
AFP/Archives
Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, a lui fait savoir vendredi matin par son entourage qu'il ne "se défilerait pas" si François Fillon se retire de la course à la présidentielle, à condition que toutes les troupes soient derrière lui, acculant encore plus l'actuel candidat de la droite.
Outre son porte-parole, François Fillon a perdu depuis mercredi son trésorier de campagne (Gilles Boyer), son directeur-adjoint de campagne (Sébastien Lecornu), son représentant pour les affaires internationales (Bruno Le Maire), ainsi que de nombreux élus de poids et petites mains de campagne.
Scandale Shein, restrictions sur les terres rares, déferlement d'exportations sur le Continent : ces dernières semaines ont fourni aux européens de nombreux motifs d'inquiétude dans leur relation avec Pékin. Alors que Donald Trump a scellé un accord d'un an avec le président Xi Jin Ping, l'UE semble sur le banc de touche. Un sursaut est-il possible ? Ou bien sommes-nous condamnés à rester à la remorque de la Chine ? Débat dans "Ici l'Europe" avec les eurodéputés Sandro Gozi (Renew, France) et Estelle Ceulemans (S&D, Belgique).
ENTRETIEN - Dix ans après les attentats de Paris et de Seine-Saint-Denis, qui ont coûté la vie à 130 personnes, l'ancien ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, revient auprès de Public Sénat sur cette nuit de terreur, et la gestion de crise aux côtés du Président de la République et du Premier ministre.
Il est sans conteste le maestro français le plus célèbre de sa génération. A 92 ans, Jean-Claude Casadesus continue de remplir les plus belles salles du monde sans jamais renier son attachement à la région du Nord. Lui qui a créé puis dirigé l’orchestre national de Lille, s’est engagé toute sa vie pour rendre la musique classique accessible à tous. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, Un regard, Il revient sur son immense carrière marquée par la passion et le partage.
A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.