« Tous les fonctionnaires sont sur le terrain », répond Veyrier (FO) au Premier ministre
"Tous les fonctionnaires sont sur le terrain", a réagi mercredi sur France Info le secrétaire général de Force ouvrière, Yves...

« Tous les fonctionnaires sont sur le terrain », répond Veyrier (FO) au Premier ministre

"Tous les fonctionnaires sont sur le terrain", a réagi mercredi sur France Info le secrétaire général de Force ouvrière, Yves...
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"Tous les fonctionnaires sont sur le terrain", a réagi mercredi sur France Info le secrétaire général de Force ouvrière, Yves Veyrier, en réponse aux propos du Premier ministre la veille face aux attentes exprimées dans le grand débat.

Edouard Philippe a affirmé mardi devant les députés la volonté de l'Etat de "remettre du service public, et donc remettre des fonctionnaires sur le terrain".

"Il n'y a pas de fonctionnaires remplaçants, tous les fonctionnaires sont sur le terrain", a répliqué M. Veyrier.

"Il y a effectivement une administration centrale qui a la charge d'animer l'ensemble des services, de travailler sur des rapports, des analyses, des études, des statistiques, etc. (...) et puis il y a les fonctionnaires qui sont dans les services déconcentrés, qui sont plus directement au contact des usagers", a rappelé le secrétaire général de FO. Or, "depuis de nombreuses années on a fermé beaucoup de postes de ces agents publics".

"En ce moment par exemple, on a une grosse inquiétude: beaucoup de trésoreries locales ferment, les bureaux de poste, il reste de moins en moins de services des impôts, etc...", a-t-il dit.

Lors de la restitution du grand débat, "le Premier ministre a mis l'accent sur la baisse des impôts en la liant à la réduction des dépenses publiques. Depuis 20, 30 ans on n'entend parler que de réduction de la dépense publique. La dépense publique c'est quoi? Ce sont les emplois de fonctionnaires", a-t-il souligné, estimant qu'il "faudrait bannir ce terme de dépense", car "c'est l'investissement de la nation pour l'égalité, pour la solidarité".

Le service public, "ce n'est pas que du clic", a insisté M. Veyrier, expliquant que les citoyens "ont besoin d'être accompagnés, ont besoin du contact direct avec les agents de la fonction publique".

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