Tribune de Macron pour l’Europe : « C’est ma famille politique qui aurait dû l’écrire » déclare Jean-François Copé

Tribune de Macron pour l’Europe : « C’est ma famille politique qui aurait dû l’écrire » déclare Jean-François Copé

Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, Jean-François Copé, maire LR de Meaux, a réagi au soutien apporté par Jean Pierre Raffarin, dans une interview au Figaro, au projet d’Emmanuel Macron pour les élections européennes.
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Par Yann Quercia

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Alors que Laurent Wauquiez a appelé, dans un courrier, Jean-Pierre Raffarin à clarifier sa position pour les élections européennes, l’ancien premier ministre annonce dans une interview au Figaro qu’il soutient le projet d’Emmanuel Macron aux européennes. Jean-François Copé rappelle que tout a commencé avec cette lettre : « Tout ça est parti de la lettre comminatoire que le président du parti lui a adressée en le convoquant pour s’expliquer devant notre bureau politique. Jean-Pierre Raffarin n’est pas n’importe qui. Il a été Premier ministre et un des grands patrons de notre famille politique. » Le maire de Meaux met ensuite en garde son parti : « Je ne suis pas sûr que ce soit génial de jeter l'anathème sur des personnes plus centristes qui sont consubstantielles de notre famille politique sinon on se rabougrit. »

Hier, Emmanuel Macron a écrit une tribune pour l’Europe, publiée dans plusieurs médias de l’Union européenne, au titre plutôt explicite de « Une renaissance européenne ». « Quand j'ai lu cette tribune, je me suis dit que c'est ma famille politique qui aurait dû l'écrire. » réagit ce matin Jean-François Copé. Il ajoute : « Je suis sorti de la politique politicienne au sens du commentaire quotidien. J’aurais signé cette tribune car elle correspond exactement à mes convictions européennes et ce sont normalement les convictions de mon parti politique. »

Pourquoi ne pas rejoindre les rangs de LREM ? « Je n’ai pas vocation à m’engager ailleurs que dans ma famille politique. Pour le reste, je ne vois pas d'un bon œil le fait que ma famille politique passe son temps à exclure ou à jeter l’anathème. »

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