Tuerie à la préfecture: l’opposition LR veut une commission d’enquête à l’Assemblée
Le patron des députés Les Républicains Christian Jacob a annoncé samedi à l'AFP qu'il allait demander mardi une "commission d...

Tuerie à la préfecture: l’opposition LR veut une commission d’enquête à l’Assemblée

Le patron des députés Les Républicains Christian Jacob a annoncé samedi à l'AFP qu'il allait demander mardi une "commission d...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le patron des députés Les Républicains Christian Jacob a annoncé samedi à l'AFP qu'il allait demander mardi une "commission d'enquête" à l'Assemblée sur l'attaque à la préfecture de police de Paris, certains parlementaires LR exigeant la démission du ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.

"Il faudra comprendre pourquoi et comment une telle chose est possible", a également affirmé l'ancien président Nicolas Sarkozy, en déplacement avec Christian Jacob à Provins, se disant "bouleversé par ce qu'il s'est passé" et soulignant "la sauvagerie inouïe de ces assassinats".

"Mardi en conférence des présidents, je vais demander la mise en place d'une commission d'enquête sur l'affaire de la préfecture de police", a dit M. Jacob, précisant qu'il souhaitait la voir commencer "ses travaux dans les plus brefs délais".

"L'affaire est très grave". Il faut la prendre "très au sérieux parce qu'elle engage la sécurité, l'efficacité de nos services de renseignement", a insisté le candidat à la présidence de LR, précisant que son groupe était prêt à utiliser son "droit de tirage" annuel qui lui permet d'inscrire une demande de commission d'enquête à l'ordre du jour de l'Assemblée.

Le député LR Eric Ciotti a précisé, dans un communiqué, avoir déposé, avec l'accord de Christian Jacob, une proposition de résolution "relative à la création d'une commission d'enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur les dysfonctionnements ayant conduit aux attaques commises à la préfecture de Police de Paris le jeudi 3 octobre 2019".

"Le ministre de l’Intérieur nous a dit dans les premières minutes: +Circulez il n’y a rien à voir!+ M. @CCastaner a-t-il voulu cacher la vérité ou bien est-il seulement incompétent? Il est discrédité pour poursuivre sa mission", a ajouté Eric Ciotti sur twitter.

Même ton du président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau: "Le ministre de l’intérieur doit répondre à cette question : comment un individu présentant un tel profil (signalement en 2015, fréquentation d’un imam proche des frères musulmans) a t-il pu occuper un poste dans un service sensible de la préfecture de police ?", a-t-il critiqué sur son compte twitter en reprenant des informations de certains médias.

Le député Guillaume Larrivé, également candidat à la présidence LR, a également demandé la démission du ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.

"Je l’écris avec gravité. Trop c’est trop. Le ministre de l’intérieur n’est pas capable d’assumer sa mission. Il ne peut pas rester en fonction. Il en va de la sécurité nationale", a-t-il estimé, se demandant s'il y avait une volonté de "dissimulation" du ministre lorsqu'il a déclaré jeudi que le tueur n'avait jamais présenté de signe d'alerte.

Partager cet article

Dans la même thématique

Tuerie à la préfecture: l’opposition LR veut une commission d’enquête à l’Assemblée
3min

Politique

Incendies et obligation de débroussaillement : la ministre promet des règles « accessibles qui tiennent compte des réalités techniques et locales »

Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, a été interpellée ce mercredi au Sénat, par le sénateur LR Jean Bacci, sur les obligations légales de débroussaillement. Dans un contexte de feux de forêt, l’élu estime que les textes de loi ne sont pas suffisamment respectés, pointant des arrêtés préfectoraux souvent trop complexes.

Le

Tuerie à la préfecture: l’opposition LR veut une commission d’enquête à l’Assemblée
3min

Politique

Programmation énergétique : le Sénat acte la relance du nucléaire

Le Sénat a adopté en deuxième lecture l’article de proposition de loi de programmation énergétique entérinant la relance du nucléaire. L’objectif de construction de six puis huit EPR2 est ainsi inscrit dans la version adoptée par le Sénat, tout comme la composition « majoritairement » nucléaire du mix électrique français à horizon 2050.

Le