Tweets Trump: « Ce qui m’importe, c’est ce que nous faisons avec l’armée américaine »
"Ce qui m'importe, très sincèrement, c'est ce que nous faisons avec l'armée américaine", a déclaré mercredi Emmanuel Macron, à...

Tweets Trump: « Ce qui m’importe, c’est ce que nous faisons avec l’armée américaine »

"Ce qui m'importe, très sincèrement, c'est ce que nous faisons avec l'armée américaine", a déclaré mercredi Emmanuel Macron, à...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

"Ce qui m'importe, très sincèrement, c'est ce que nous faisons avec l'armée américaine", a déclaré mercredi Emmanuel Macron, à bord du porte-avions Charles de Gaulle, réagissant pour la première fois à une série de tweets critiques de Donald Trump contre la France.

"Quand nous avons mené une opération sans précédent en avril dernier en Syrie avec les Britanniques et les Américains, nous l'avons fait dans une inter-opérabilité parfaite et une excellence dans le commandement et l'exécution: c'est ça qui compte", a souligné le chef de l'État.

"Nous aurons des opérations très concrètes avec les Américains", a encore développé devant des journalistes le président de la République, à bord du bâtiment qui croise au large de Toulon. M. Macron devait par ailleurs répondre mercredi soir à une interview au 20H de TF1.

A peine rentré de Paris, où il avait célébré la paix avec les autres dirigeants du monde, Donald Trump s'est vivement attaqué mardi à Emmanuel Macron et sa propositions de créer une armée européenne.

Les Français "commençaient à apprendre l'allemand à Paris avant que les États-Unis n'arrivent", a-t-il également ironisé, dans une référence très peu diplomatique à l'Occupation par l'Allemagne nazie jusqu'à la Libération par les Alliés.

Le porte-parole du gouvernement français, Benjamin Griveaux, avait déploré plus tôt dans la journée un manque de "décence élémentaire" de la part de Donald Trump.

"Hier, c'était le 13 novembre. Nous commémorions l'assassinat de 130 de nos compatriotes il y a trois ans à Paris et Saint-Denis. Donc je vais répondre en anglais: +common decency+ (+décence élémentaire+, ndlr) aurait été de bon aloi", avait-il déclaré à l'issue d'un Conseil des ministres, en reprenant un concept de l'écrivain britannique George Orwell.

Selon M. Griveaux, lors du Conseil des ministres, Emmanuel Macron avait "rappelé effectivement, comme il avait déjà eu l'occasion de le dire sur un grand média américain (à CNN dimanche, ndlr) que la diplomatie ne se faisait pas à coup de tweets mais dans les discussions bilatérales", a-t-il ajouté.

Selon le porte-parole, le chef de l'État avait également souligné qu'on "peut avoir des relations franches et sincères même avec un allié historique".

La France a rendu un hommage national mardi aux victimes des attaques du 13 novembre 2015. Ce soir-là, un commando jihadiste de neuf hommes avait mené une série d'attaques aux abords du Stade de France de Saint-Denis et dans la capitale, faisant 130 morts et plus de 350 blessés.

Partager cet article

Dans la même thématique

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le

6min

Politique

Déploiement d’un service militaire volontaire ? « Le gouvernement s’engage dans cette voie-là », selon Hélène Conway-Mouret

Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.

Le

Tweets Trump: « Ce qui m’importe, c’est ce que nous faisons avec l’armée américaine »
6min

Politique

Budget de la Sécu : le Sénat supprime la hausse de la CSG sur le capital, fruit du compromis avec les députés PS

Comme annoncé, la majorité sénatoriale LR et centriste a supprimé la hausse de la CSG sur le capital votée par les députés, censée rapporter 2,66 milliards d’euros. « Vous défendez le capital, le profit, de manière entêtée », a dénoncé le sénateur PS, Yan Chantrel. La rapporteure, la centriste Elisabeth Doineau, a voulu en rester aux « mesures que la majorité sénatoriale avait défendues en juillet auprès de François Bayrou ».

Le