UE: Lagarde (UDI) pour supprimer les contributions financières nationales

UE: Lagarde (UDI) pour supprimer les contributions financières nationales

Jean-Christophe Lagarde, tête de liste UDI pour les européennes, a proposé mardi de supprimer les contributions financières des...
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Jean-Christophe Lagarde, tête de liste UDI pour les européennes, a proposé mardi de supprimer les contributions financières des Etats membres au budget de l'UE, qui "nourrissent les égoïsmes nationaux", au profit de contributions "extérieures", telles des taxes sur les transactions financières ou le carbone.

Plaidant sur France Inter pour des "projets fédérateurs qu'aucun chef d'Etat ne serait susceptible de refuser" afin de redonner du souffle à l'Europe, il a souhaité "la fin des contributions nationales, c'est-à-dire l'argent que chaque pays donne chaque année à l'Europe pour la faire fonctionner, car ça nourrit les égoïsmes nationaux: tout le monde dit +comme j'ai mis tant, je veux retrouver tant+", a-t-il remarqué.

Il a ainsi proposé de remplacer ce total de "115 milliards d'euros" de contributions nationales par "une taxe sur les transactions financières", qui rapporterait selon lui "40 milliards", et "une taxe sur le carbone que nous importons, une taxe aux frontières européennes, de 70 milliards".

S'y ajouterait "un droit de timbre sur les touristes, comme le font les Etats-Unis avec un droit de timbre sur le visa touristique", soit "6 milliards" selon lui.

Dans ces conditions, "quel chef d'Etat va dire +je veux continuer à payer+ plutôt que de revenir aux origines de l'Europe, qui était financée par des contributions extérieures ?", a-t-il demandé.

Jean-Christophe Lagarde a également plaidé pour la création d'un "livret d'épargne populaire" qui permettrait aux citoyens souhaitant agir pour le climat d'"utiliser leur épargne pour financer le verdissement de notre continent".

Quant aux Gafa (acronyme pour Google, Amazon, Facebook et Apple), ils doivent être selon lui "soumis à une règle qui les oblige à payer les données qu'ils nous volent".

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