UE: Marine Le Pen affirme que les propos de sa nièce ont été mal compris

UE: Marine Le Pen affirme que les propos de sa nièce ont été mal compris

Marine Le Pen a affirmé lundi que la transition de l'euro de monnaie unique à une monnaie commune restait un objectif de son...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Marine Le Pen a affirmé lundi que la transition de l'euro de monnaie unique à une monnaie commune restait un objectif de son quinquennat si elle est élue, jugeant que les propos de sa nièce sur le calendrier des négociations avec l'UE ont été mal compris.

"Oui", la transition de l'euro de monnaie unique à une monnaie commune reste un objectif de son quinquennat, a-t-elle répondu, interrogée sur Europe 1 sur l'accord passé avec son allié souverainiste Nicolas Dupont-Aignan. "Ca n'est pas un préalable, en ce sens qu'il y a beaucoup d'actions économiques qui peuvent être menées et ne sont pas en corrélation avec la monnaie", a-t-elle insisté, citant l'abrogation de la loi El Khomri ou la revalorisation des petites retraites.

Mme Le Pen a répété que les négociations qu'elle engagera avec l'Union européenne "sur toute une série de sujets, notamment notre liberté commerciale, la supériorité de nos lois, la maîtrise de nos frontières et puis cette monnaie unique" prendront "un certain nombre de mois".

"J'ai fixé 6 mois, mais après tout, si ça dure 8 mois ou 10 mois, c'est pas le sujet, l'important, c'est d'obtenir gain de cause pour que cette monnaie unique se transforme en monnaie commune", selon la candidate FN.

Invitée à repréciser le calendrier après des déclarations de sa nièce Marion Maréchal-Le Pen, Mme Le Pen a affirmé "qu'il y a eu une incompréhension des propos" de celle-ci.

La députée FN du Vaucluse a affirmé samedi devant la presse que la négociation souhaitée par le FN sur l'UE et l'euro en cas d'accession à l’Élysée de Marine Le Pen commencerait en 2018 et prendrait "plusieurs mois", voire "plusieurs années".

"Elle évoquait, elle, le cas où les Français, par référendum (...) décideraient face à une obstruction de l'Union européenne, de reprendre leur liberté totale et dans ce cas-là on rentre dans le cadre des procédures du Brexit, à savoir l'article 50 avec les deux ans de négociations", a expliqué la candidate.

"Je pars sur une négociation victorieuse", a-t-elle souligné, considérant que "l'Union européenne ne peut plus s'enkyster dans un comportement de radicalité, que soutient M. Macron d'ailleurs".

"Moi je suis européenne, mais je ne veux pas de cette structure politique qui s'appelle l'Union européenne, qui a totalement dérivé. Alors peut-être allons nous lui trouver un nouveau nom, à cette nouvelle Europe des nations et des coopérations, l'Alliance européenne par exemple".

Dans la même thématique

Paris: Senat Michel Barnier declaration politique generale
9min

Politique

Budget : entre les divisions du bloc central et l’absence de majorité, le 49.3 paraît inévitable

Les hausses d’impôt ciblées sur les grandes entreprises et les plus fortunés, annoncées par Michel Barnier, continuent de diviser la majorité relative. Frondeur en chef, Gérard Darmanin continue de profiter de sa liberté retrouvée en jouant sa propre partition, au risque d’affaiblir le premier ministre. Tous ne ferment pourtant pas la porte à la hausse de la fiscalité.

Le

Emmanuel Macron speech at Place des Cocotiers – Noumea
7min

Politique

Nouvelle-Calédonie : « Ne pas convoquer le Congrès est un signe d’apaisement, mais cela suscite aussi beaucoup d’interrogations »

Le Premier ministre a indiqué que la réforme constitutionnelle sur le corps électoral de Nouvelle-Calédonie, élément déclencheur des violences dans l’archipel, « ne sera pas soumise » au Congrès. Si cette annonce a soulevé la colère de certains membres du camp présidentiel, de nombreux élus, indépendantistes ou loyalistes, saluent la volonté d’apaisement affichée par le nouveau gouvernement.

Le

Karoutchi
2min

Politique

Tribune de sénateurs LR en soutien à Bruno Retailleau : « L’Etat de droit n’est pas immuable. Il évolue avec les lois que l’on vote », justifie Roger Karoutchi

Les sénateurs Les Républicains vont publier une tribune en soutien à Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, après la polémique sur l’Etat de droit qui ne serait « pas intangible, ni sacré ». Roger Karoutchi, sénateur LR des Hauts-de-Seine, l’a co-signée. Pour lui, l’Etat de droit « n’est pas immuable » et « l’expression populaire peut le faire évoluer ».

Le

UE: Marine Le Pen affirme que les propos de sa nièce ont été mal compris
2min

Politique

Taxation exceptionnelle sur les grandes entreprises : « Que de temps perdu », regrette la gauche du Sénat

Depuis un forum à Berlin, Emmanuel Macron a estimé mercredi qu’une « taxation exceptionnelle sur les sociétés », telle qu’annoncée par le gouvernement de Michel Barnier, était « bien comprise par les grandes entreprises » mais qu’elle devait être « limitée ». La veille, Michel Barnier avait annoncé aux députés, lors de son discours de politique générale, qu’une participation serait demandée aux « grandes entreprises qui réalisent des profits importants » et aux « Français les plus fortunés », au nom de la « justice fiscale ». Cette taxation exceptionnelle a été confirmée par le Premier ministre au Sénat, ce mercredi. A la sortie du discours de politique générale, le président du groupe écologiste du Sénat, Guillaume Gontard reste prudent. « On verra le montant et l’orientation de cette mesure. Mais une taxation sur les superprofits, c’est quelque chose qu’on a portée et qu’on continue à porter. Que de temps perdu pour se rendre compte qu’on avait besoin d’un peu de justice fiscale », a-t-il regretté sur le plateau de Public Sénat. A ses côtés, la présidente du groupe communiste, Cécile Cukierman s’interroge sur le rôle joué par Emmanuel Macron en cette période inédite. « Ce qui est étonnant, c’est que le Président donne son avis sur un débat qui doit se dérouler entre le gouvernement et le Parlement. Ce serait bien qu’il ne commente pas chaque mesures qui n’ont pas été encore votées d’ailleurs et qui laisse le Parlement faire son travail ».  

Le