Ukraine : « La seule voie possible, c’est la diplomatie, car l’alternative, c’est la guerre totale », selon Nicolas Sarkozy
« Le temps de la désescalade doit venir », a affirmé l’ancien Président après un entretien avec Emmanuel Macron sur l’Ukraine. « La guerre totale, aucun peuple à travers le monde ne peut la souhaiter. C’est la raison pour laquelle j’ai approuvé la démarche du Président Macron quand il est allé à Moscou », explique Nicolas Sarkozy.

Ukraine : « La seule voie possible, c’est la diplomatie, car l’alternative, c’est la guerre totale », selon Nicolas Sarkozy

« Le temps de la désescalade doit venir », a affirmé l’ancien Président après un entretien avec Emmanuel Macron sur l’Ukraine. « La guerre totale, aucun peuple à travers le monde ne peut la souhaiter. C’est la raison pour laquelle j’ai approuvé la démarche du Président Macron quand il est allé à Moscou », explique Nicolas Sarkozy.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Face à la gravité de la situation en Ukraine, le chef de l’Etat Emmanuel Macron a rencontré ses prédécesseurs. Après François Hollande, il a consulté Nicolas Sarkozy, ce vendredi à l’Elysée. « La situation internationale est grave et suscite de très légitimes inquiétudes. Ces inquiétudes et cette gravité imposent à chacun de garder un grand sang-froid », a affirmé après la rencontre Nicolas Sarkozy.

Lire aussi : « La Russie est une menace contre le monde entier », alerte l’ambassadeur de l’Ukraine en France, Vadym Omelchenko

« J’observe que l’agressivité, et le mot est faible, dans les relations internationales, ne cesse de se déchainer semaine après semaine. Le temps de la désescalade doit venir. La seule voie possible, c’est la diplomatie. Car l’alternative à la diplomatie, c’est la guerre, la guerre totale. Soit la diplomatie, soit la guerre totale », prévient Nicolas Sarkozy.

« Il est temps d’inventer les institutions qui permettront le multilatéralisme du XXIe siècle »

« Et cela, la guerre totale, aucun peuple à travers le monde ne peut la souhaiter. C’est la raison pour laquelle j’ai approuvé la démarche du Président Macron quand il est allé à Moscou. La voie du dialogue, de la diplomatie, de la discussion, est difficile, souvent décevante. Mais il n’y a pas d’alternative. Il faut donc continuer dans cette voie. Et si la France ne le fait pas, personne ne le fera à la place de la France », selon l’ancien chef de l’Etat.

A l’avenir, « il faudra faire preuve d’imagination et de créativité, pour créer les conditions de l’installation de nouvelles institutions multilatérales. Aujourd’hui, plus rien ne marche. L’Otan, ça ne fonctionne pas. Le G7, ça ne fonctionne pas. Le G20, dont j’ai voulu la création, ça ne fonctionne pas et même l’ONU, qui oscille entre apathie et immobilisme », pointe Nicolas Sarkozy, selon qui « il est temps d’inventer les institutions qui permettront le multilatéralisme du XXIe siècle ». Et de conclure : « De toute crise, il peut sortir le pire mais parfois il peut sortir le meilleur, s’il y a de l’audace, de l’imagination et une volonté de bâtir la paix ».

 

Lire aussi : Ukraine : « Si le pire des scénarios, c’est l’attaque d’un pays de l’Otan par la Russie, il faut s’y préparer », selon la chercheuse Anna Colin Lebedev

Partager cet article

Dans la même thématique

Ukraine : « La seule voie possible, c’est la diplomatie, car l’alternative, c’est la guerre totale », selon Nicolas Sarkozy
3min

Politique

Santé mentale : « 25% des lycéennes ont déjà pensé à la mort », s’alarme la spécialiste Angèle Malâtre-Lansac

Décrété « Grande cause nationale » en 2025, les troubles de la santé mentale concernent 13 millions de français. Un enjeu de santé publique qui touche fortement la jeunesse. Si la question est au centre du débat public, les solutions tardent à être mises en place et le secteur de la psychiatrie manque de moyens. Cette semaine dans Et la Santé ça va ?, Axel De Tarlé reçoit la sénatrice Céline Brulin et Angèle Malâtre-Lansac, déléguée générale de l’Alliance pour la Santé mentale pour en débattre.

Le

Ukraine : « La seule voie possible, c’est la diplomatie, car l’alternative, c’est la guerre totale », selon Nicolas Sarkozy
4min

Politique

Armement : Kaja Kallas appelle la France à « augmenter les cadences de production »

C’est la voix de la diplomatie européenne. Au moment où le cessez le feu connait des ratés à Gaza, et où la guerre s’enlise en Ukraine, quelle place pour les Européens ? Comment peser sur les grands conflits en cours ? Guerre en Ukraine, cessez-le-feu à Gaza, ou encore traité de libre-échange avec les pays du Mercosur, la Haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité Kaja Kallas défend son action et répond sans détour aux questions de Caroline de Camaret et d’Armen Georgian dans Ici l’Europe.

Le