Le premier débat télévisé lundi soir sur TF1 entre les cinq candidats à l'élection présidentielle les mieux placés dans les sondages, a été policé puis animé mais sans grande surprise, pour la presse mardi.
François Fillon, Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen et Emmanuel Macron se sont affrontés dans un long débat de trois heures trente.
"L'arène de pique" titre Libération qui décrit un débat "policé puis animé" donnant même un peu d'espoir à Laurent Joffrin: "et si, dans cette campagne folle qui déjoue tous les pronostics, les Français retrouvaient finalement leurs marques politiques, en tout cas pour le premier tour ?", écrit-il.
Montage en date du 21 février 2017 de portraits d'archives de François Fillon, Benoît Hamon, Marine Le Pen, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon
AFP
Les journalistes des Echos ont eux trouvé le débat "musclé mais sans dérapage" et estiment que "chacun est en réalité resté dans son couloir" ce qui leur fait se demander si "ce long premier débat télévisé, qui n’a donné lieu à aucune surprise ni à aucun faux pas majeur, permettra de faire bouger les lignes ?"
Le service politique du Figaro semble soulagé que "la campagne démarre" et a également vu en tout cas "au début" cinq candidats "courant chacun dans leur couloir."
- "Bons élèves" -
"Au fil des échanges, les clivages sont apparus. Il y a bien la droite, le centre et la gauche, mais pas seulement", selon les journalistes du quotidien conservateur qui jugent qu'ils ont assisté à "un débat de retour sur le fond, dépoussiéré des affaires, mais parfois trop dense donc un peu confus".
Dans le Courrier picard, Daniel Muraz reconnaît que "malgré son côté artificiel et le choix très contestable de pré-sélectionner cinq candidats parmi onze, le débat de TF1 participe à +ce retour au politique+".
Emmanuel Macron et François Fillon avant le débat TV sur TF1 le 20 mars 2017 à Aubervilliers
POOL/AFP
Pour Le Parisien/Aujourd'hui, le débat a été "dense, sérieux, pédago... mais non décisif" et précise que "les candidats ont déroulé leurs programmes, en bons élève". Le quotidien juge qu'"aucun n'a fait la différence".
Dans Le Journal de la Haute-Marne, Patrice Chabanet se demande si "le débat d'hier soir fera bouger le choix des électeurs", mais cet observateur a trouvé "beaucoup de postures dans ce débat où chacun est d'abord apparu tel qu'on le connaît dans la vie publique." et d'y voir "un vaste kaléidoscope électoral."
Enfin, Daniel Muraz (Courrier picard) rappelle qu'il reste aux candidats : "un mois pour convaincre les quelque 40 % toujours indécis."
Deux autres débats sont prévus d'ici au 23 avril, l'un sur BFMTV et CNews le 4 avril, l'autre sur France 2 le 20 avril.
Face à l’instabilité politique qui s’installe en France, certaines personnalités réclament désormais le départ d’Emmanuel Macron du pouvoir. « Je pense qu’il doit démissionner », demande ainsi ce lundi 15 septembre le général Christophe Gomart, eurodéputé LR, invité de la matinale de Public Sénat.
C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.
« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.
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Best of - Audition de Fabrice Arfi et Frédéric Ploquin
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