Un millier d’avocats rejoignent un appel à voter Macron, pour défendre « l’État de droit »
Un millier d'avocats ont rejoint un appel, lancé vendredi par des avocats parisiens sur les réseaux sociaux, à voter au second tour de la...

Un millier d’avocats rejoignent un appel à voter Macron, pour défendre « l’État de droit »

Un millier d'avocats ont rejoint un appel, lancé vendredi par des avocats parisiens sur les réseaux sociaux, à voter au second tour de la...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Un millier d'avocats ont rejoint un appel, lancé vendredi par des avocats parisiens sur les réseaux sociaux, à voter au second tour de la présidentielle Emmanuel Macron contre Marine Le Pen, dont l'élection conduirait à leurs yeux "à la fin de l'Etat de droit".

Cet appel, initié par 17 avocats parisiens, avait été rejoint à la date de dimanche par un millier de signataires, la plupart avocats, selon la page Facebook dédiée à la promotion de ce texte.

"Le programme du Front national, et partant son arrivée au pouvoir, conduirait à la fin de l'Etat de droit", peut-on lire dans cette pétition, également révélée par L'Obs.

"Notre République repose sur un socle de valeurs fondamentales que sont la justice, l'égalité, la sécurité, la fraternité, le pluralisme des opinions et le respect des croyances. Marine Le Pen veut sans ambiguïté renverser ces valeurs au profit de l'autoritarisme, de la xénophobie, du repli sur soi, du corporatisme et de la haine de l'autre", affirment les avocats.

"Il est de notre devoir, pour faire barrage au Front national, de voter et d'appeler à voter Emmanuel Macron", le candidat du mouvement En Marche!, au second tour le 7 mai, déclarent-ils encore.

Selon eux, "il n'y aucune place pour un +ni ni+ qui rompt non seulement le front républicain, mais qui affaiblit la République toute entière".

Cet appel à "un sursaut massif" fait suite à une délibération votée mardi au Conseil de l'ordre des avocats du barreau de Paris.

"Adopté à une courte majorité, ce texte appelle les avocats à la responsabilité" en vue du second tour, sans toutefois donner de consignes de vote, a regretté Me Emmanuel Daoud, membre du Conseil de l'ordre et un des promoteurs de l'appel, joint lundi par l'AFP. "Quelques-uns d'entre nous ont considéré qu'il fallait être plus engagé et dire les choses très clairement", a-t-il justifié.

Sur la liste des avocats signataires figurent notamment Basile Ader, vice-bâtonnier de Paris, Antonin Lévy, Pierre Cornut-Gentille, Hervé Temime et Jacqueline Laffont.

Partager cet article

Dans la même thématique

Clairefontaine: Celebration of French Training Model’s 50 Years
8min

Politique

A Lyon, avec le soutien Laurent Wauquiez, Jean-Michel Aulas marque-t-il vraiment des points ?

L’ancien président de l’Olympique Lyonnais, quasi-candidat aux municipales à Lyon, reçoit le soutien des LR, avec Laurent Wauquiez. « La candidature Aulas est en train de marquer des points », selon le sénateur LR Etienne Blanc. « Il faudra qu’il muscle un peu son jeu, il n’est pas au niveau », raille le sénateur des Ecologistes, Thomas Dossus.

Le

SIPA_01222969_000002
8min

Politique

Vote de confiance : quel est le bilan de François Bayrou à Matignon ?

Malgré la surexposition médiatique de ces derniers jours où François Bayrou a tant bien que mal défendu son budget et son choix surprenant de demander en amont aux députés un vote de confiance, le sort du Premier ministre semble scellé. Ses dix mois à Matignon ont été marqués par une propension à s’appuyer sur des propositions de loi, de longues conférences de presse sur le danger de la dette publique, l’échec d’une amélioration de la réforme des retraites et la polémique Bétharram.

Le

Durain ok
2min

Politique

Le sénateur PS Jérôme Durain élu à la tête de la région Bourgogne-Franche-Comté

Le sénateur de Saône-et-Loire, qui s’est récemment illustré en tant que président de la commission d’enquête du Sénat sur le narcotrafic, a été élu à la tête de la région, succédant à Marie-Guite Dufay. Elu sénateur en 2014, il va devoir lâcher son mandat de parlementaire en raison du non-cumul des mandats.

Le