Un plan très haut débit, moins rapide que prévu

Un plan très haut débit, moins rapide que prévu

Lors de la conférence nationale des territoires, le président de la République a promis le « haut débit et très haut débit internet » pour la France entière en 2020. L’objectif étant la couverture numérique totale du territoire, sans aucune zone blanche. Est-ce réalisable ?
Public Sénat

Par Héloïse Grégoire

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Ce matin, les quatre opérateurs  (Orange, Bouygues Télécom, SFR et Illiad/Free) ainsi que l’agence du numérique et l’ARCEP, se sont réunis lors d’une table ronde au Sénat, présidé par Hervé Maurey, le président de la commission de l’aménagement du territoire.

Et c’est une légère clarification apportée par rapport aux promesses d’Emmanuel Macron.

En effet, selon une source proche du ministère de la cohésion des territoires (relayé par le site La Tribune)  l’exécutif conserve : le très haut débit pour 2022, mais 2020 reste une étape transitoire. Pour le président de l’Agence du Numérique, Antoine Darodes : « Il s’agit d’un objectif intermédiaire de bon haut débit »

Tour à tour, les différents protagonistes ont pris la parole et l’ARCEP soit l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes, s’est prononcée sur cette France à deux vitesses. Elle s’est dite «  consciente de l’insatisfaction » voire de « la colère » des Français vivant dans la zone blanche du territoire.

Face à ces représentants d’opérateurs, plusieurs sénateurs n’ont pas hésité à exprimer leurs inquiétudes.

C’est le cas du sénateur UDI-UC, Jean-François Longeot : « nos concitoyens ont raison d’être excédés …on leur promet que ça va arriver, on les amène, on les amène à des échéances…mais on n’assume pas et on ne tient pas nos promesses »

Aujourd’hui, selon l’agence du numérique plus 50,6 % des foyers sont équipés en très haut débit.

Dans la même thématique

Un plan très haut débit, moins rapide que prévu
3min

Société

Affaire Bétharram : « Nous avons besoin de briser le silence », demande Sarah El Haïry

Accusé par la gauche d’avoir minimisé sa connaissance des faits de l’affaire Bétharram, François Bayrou sera auditionné le 14 mai à l’Assemblée nationale par la commission d’enquête parlementaire sur « les modalités du contrôle par l’État des violences dans les établissements scolaires ». « Les violences sexuelles, en particulier sous institution, sont encore sous le poids du silence profond », déplore Sarah El Haïry, Haute-commissaire à l’Enfance, invitée sur Public Sénat ce mercredi 30 avril.

Le