Un temps approché par elle, Macron dit son “estime” pour Parisot

Un temps approché par elle, Macron dit son “estime” pour Parisot

Emmanuel Macron a exprimé mardi à Lille son "estime" pour l'ex-présidente du Medef Laurence Parisot, qui avait rappelé la veille...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Emmanuel Macron a exprimé mardi à Lille son "estime" pour l'ex-présidente du Medef Laurence Parisot, qui avait rappelé la veille qu'elle avait failli l'embaucher il y a dix ans comme directeur général de l'organisation patronale.

Sur le plateau de BFMTV lundi soir, Mme Parisot avait indiqué qu'elle avait songé à M. Macron pour ce poste. "C'était en 2006 et c'est vrai, je venais de prendre la présidence du Medef, je cherchais un directeur général, a-t-elle raconté. J'ai vu un candidat brillant, c'est incontestable, deux ou trois entretiens, il a hésité, mais il m'a dit que, comme il pensait plus tard s'engager en politique, il voulait peut-être éviter de passer par cette organisation dans la première étape de sa vie publique."

"Je ne l'ai pas souhaité, parce que j'étais à ce moment-là fonctionnaire, je suis resté haut fonctionnaire et après je suis allé faire d'autres choix professionnels", a expliqué mardi Emmanuel Macron, qui travailla ensuite un temps à la Banque Rothschild, à partir de fin 2008, puis rejoignit l'Elysée avec François Hollande en 2012.

Comme la presse lui demandait s'il était "flatté" ou au contraire "gêné" par le rappel de la proposition de Mme Parisot, toujours propriétaire de l'entreprise de sondages IFOP, le candidat à la présidentielle a répondu: "C'est un clin d'oeil que je trouve tout à fait sympathique de la part de Laurence Parisot pour qui j'ai de l'estime, mais je pense que ça n'a pas grand intérêt."

Dans la même thématique

Paris: Michel Barnier declaration politique generale Senat
10min

Politique

Budget 2025 : le Sénat en position de force

Face à une assemblée où « tout est possible » sur le budget, le Sénat entend jouer sa carte. Michel Barnier pourra s’appuyer sur une majorité sénatoriale détenue par les LR et les centristes, qui sont au gouvernement. Au point que « c’est le Sénat qui va faire la majeure partie du travail de construction et de coconstruction », avance une ministre. Mais les sénateurs entendent revoir en partie « la copie du docteur Barnier ». Leur idée : « Augmenter » les économies afin de pouvoir « limiter » les hausses d’impôts.

Le