Une 2e journée de solidarité, une idée qui « mérite d’être considérée », selon Philippe Bas
L’idée de créer une deuxième journée de solidarité pour financer la perte d’autonomie des personnes âgées recueille les faveurs de Philippe Bas, ministre délégué à la Sécurité sociale et aux Personnes âgées sous le quinquennat de Jacques Chirac.

Une 2e journée de solidarité, une idée qui « mérite d’être considérée », selon Philippe Bas

L’idée de créer une deuxième journée de solidarité pour financer la perte d’autonomie des personnes âgées recueille les faveurs de Philippe Bas, ministre délégué à la Sécurité sociale et aux Personnes âgées sous le quinquennat de Jacques Chirac.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le prix d’une place en Ehpad atteignait en France 1949 euros en moyenne en 2016. Passées les aides publiques, le reste à charge reste encore important pour les résidents de ces établissements, et pour leurs familles. « Je pense qu’il faut mettre de la solidarité dans le financement de la dépendance », considère le sénateur (LR), Philippe Bas, interrogé sur la pertinence d’une possible cinquième branche dédiée à la perte d’autonomie, au sein de la Sécurité sociale.

Comment financer cette prise en charge, qui constitue selon l’ancien ministre délégué à la Sécurité sociale et aux Personnes âgées sous Jacques Chirac un « enjeu de civilisation » ? Peu d’options selon lui. « Ce qui est certain, c’est qu’il ne faut pas faire un nouvel impôt », explique-t-il au micro de Sénat 360, ajoutant que des économies et une meilleure gestion des ressources de l’Assurance maladie ne « suffiront pas ».

Le président de la commission des lois voit en revanche d’un bon œil la création d’une nouvelle journée de solidarité comme source de financement, lui qui était secrétaire général de l’Élysée au moment de la transformation du lundi de Pentecôte en journée de solidarité à partir de 2004. C’est une idée « qui mérite d’être considérée de manière très sérieuse ».

Jusqu’à présent, il ne s’agit encore que d’une hypothèse « parmi d’autres », selon la ministre de la Santé.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture
5min

Politique

Un accord de libre-échange entre la Chine et l'Union européenne serait "extrêmement dangereux" pour cette eurodéputée

Scandale Shein, restrictions sur les terres rares, déferlement d'exportations sur le Continent : ces dernières semaines ont fourni aux européens de nombreux motifs d'inquiétude dans leur relation avec Pékin. Alors que Donald Trump a scellé un accord d'un an avec le président Xi Jin Ping, l'UE semble sur le banc de touche. Un sursaut est-il possible ? Ou bien sommes-nous condamnés à rester à la remorque de la Chine ? Débat dans "Ici l'Europe" avec les eurodéputés Sandro Gozi (Renew, France) et Estelle Ceulemans (S&D, Belgique).

Le