La grande majorité des Français jugent ni probable ni souhaitable une alliance entre La France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon, le Rassemblement national de Marine Le Pen et le mouvement des "gilets jaunes", selon un sondage Ifop publié dimanche.
Cette étude pour Le Journal du Dimanche explore la possibilité d'un scenario "à l'italienne", en référence à la convergence entre "le parti d´extrême droite +la Ligue+ et le mouvement populiste appelé +5 étoiles+ qui ont formé un gouvernement d´union et dirigent" l'Italie.
A la question de la possibilité d'une alliance entre LFI, RN et "gilets jaunes", seulement 20% des Français interrogés la jugent "probable", dont 4% "très probable". 43% ne l'estiment "pas probable du tout".
Marine Le Pen, à l'Assemblée nationale le 27 novembre 2018 à Paris
AFP
Et à la question: "souhaitez-vous qu'une telle alliance s'opère ?", 82% des Français répondent "non" dont 69% "non pas du tout".
Parmi les personnes interrogées, les sympathisants du RN (49%) sont bien plus convaincus que ceux de LFI (23%) de la pertinence d'un rapprochement.
Enquête réalisée du 11 au 12 janvier par téléphone auprès de 952 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,5 à 3,5 points.
La séance de questions au gouvernement a commencé par un moment de recueillement pour Mehdi Kessaci assassiné, jeudi 13 novembre. Le président du Sénat appelle le gouvernement à fournir des "résultats" dans la lutte contre la criminalité.
Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci militant écologiste dont le deuxième frère a été assassiné la semaine dernière par des narcotrafiquants, a interpellé le gouvernement aux questions d’actualité. « Le volet prévention et social a été oublié dans la loi contre le narcotrafic », a-t-il estimé.
Présent au congrès de l’Association des maires de France, l’eurodéputé Raphaël Glucksmann propose de « lancer une grande convention de la décentralisation citoyenne où on discute partout ». Pour les municipales, le coprésident de Place Publique défend « une ligne de clarté, c’est-à-dire sans alliance avec LFI ». A Paris, il s’oppose ainsi à toute alliance avec Sophia Chikirou.
Lors du conseil des Ministres de ce mercredi 19 novembre, le chef de l’État a rappelé le combat contre le narcotrafic « entamé depuis plusieurs années » par le gouvernement.