Une délégation de "gilets jaunes", dont la composition reste à définir, sera reçue vendredi par le Premier ministre Édouard Philippe, à la veille de "l'acte 3" de leur mobilisation, ont annoncé jeudi des représentants du mouvement et Matignon.
Après que deux membres d'une "délégation de communicants officiels" ont été reçus mardi par le ministre de la Transition écologique, "Édouard Philippe souhaite les rencontrer vendredi 30 novembre à 14H00", ont affirmé des porte-parole de cette "délégation" dans un communiqué transmis à l'AFP.
Les "gilets jaunes" disent souhaiter "que cette rencontre soit plus satisfaisante et concrète que la première".
Matignon a confirmé ce rendez-vous à l'AFP, précisant que François de Rugy sera également présent. Dans une interview sur BFM TV mercredi matin, Édouard Philippe s'était dit prêt à recevoir une "délégation représentative" de "gilets jaunes".
Cette rencontre "s'inscrit dans le cadre des consultations que le Premier ministre préside pour définir l'organisation de la concertation citoyenne qui aura lieu sur l'ensemble du territoire", ajoute le communiqué des "gilets jaunes".
Mais un des membres de cette "délégation de porte-parole" et initiateur de ce mouvement de contestation, Eric Drouet, a annoncé peu après sur Facebook qu'il "refuse de (se) rendre demain (vendredi) chez le 1er ministre".
"Aucune délégation n'a encore le rôle de représenter les +gilets jaunes+", écrit-il: "Des représentants (locaux, ndlr) vont être mis en place. Aucune autre rencontre doit se faire sans eux. J'accepterais de rencontrer le gouvernement seulement avec une délégation représentative de l'ensemble des gilets jaunes avec leur représentants de région".
Le Premier ministre Edouard Philippe sur le perron de l'Elysée, le 21 novembre 2018 à Paris
AFP/Archives
"Ceux qui accepteront d'y aller devront en accepter les conséquences", ajoute-t-il, donnant "rendez-vous à tous samedi" pour la journée de mobilisation.
Un groupe de huit porte-parole avait été annoncé lundi pour "nouer une prise de contact sérieuse et nécessaire" avec le gouvernement et transmettre une série de revendications. Deux d'entre eux, les initiateurs du mouvement des "gilets jaunes" Priscillia Ludosky et Éric Drouet, ont été reçus mardi soir, à la demande d'Emmanuel Macron, par le ministre de la Transition écologique François de Rugy.
Après ce rendez-vous, les six autres avaient été ensuite "libérés de leurs obligations" mercredi pour laisser place à un travail de "structuration régionale et départementale" via des "référents" locaux.
À l'issue de leur rencontre avec François de Rugy, Eric Drouet et Priscillia Ludosky avaient déclaré n'avoir pas senti chez le gouvernement d'"envie d'améliorer le sort des gens" et que le rendez-vous pour un "acte 3" samedi sur les Champs-Élysées et en régions, était maintenu.
Francois de Rugy (G) reçoit deux représentants des "gilets jaunes" , Priscilla Ludosky (D) and Eric Drouet (G)le 27 novembre à Paris
AFP/Archives
Édouard Philippe a lancé jeudi matin deux jours de consultations pour la "grande concertation" locale de trois mois voulue par Emmanuel Macron pour tenter d'apporter de nouvelles réponses au mouvement des "gilets jaunes".
Le Premier ministre reçoit jeudi et vendredi les membres du Conseil national de la transition énergétique (CNTE), un organe consultatif sur l'environnement et l'énergie qui réunit 50 membres de divers horizons (patronat, syndicats, ONG environnementales, société civile, élus locaux et parlementaires).
C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.
« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.
Tout juste nommé à Matignon et entre deux mouvements sociaux, Sébastien Lecornu a entamé des consultations avec les syndicats. Mais la marge de manœuvre de ce proche du chef de l’Etat s’annonce plus que réduite.