Union européenne : « Nous avons un plan à traité constant », promet Benoît Hamon
Benoît Hamon a assuré dans l’Épreuve de Vérité que son mouvement « Génération•s » avait un projet européen applicable sans nécessité de modifier le traité de fonctionnement actuel.

Union européenne : « Nous avons un plan à traité constant », promet Benoît Hamon

Benoît Hamon a assuré dans l’Épreuve de Vérité que son mouvement « Génération•s » avait un projet européen applicable sans nécessité de modifier le traité de fonctionnement actuel.
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

À un peu moins d’un an et demi des élections des eurodéputés, Benoît Hamon tient à insister sur l’attachement de son jeune mouvement « Génération·s » au projet européen. « Je ne me revendique pas comme européen et fédéraliste. Je crois en la coopération entre les peuples, je ne veux pas renoncer à l’idée que, même si c’est imparfait, même si c’est libéral, par la démocratie on arrivera à mettre en œuvre des politiques de progrès », a déclaré Benoît Hamon dans l’Épreuve de vérité.

L’ancien candidat à la présidentielle explique avoir un projet de réforme de l’Union européenne applicable « dès le lendemain même » des élections européennes de 2019, à « traité constant ». Benoît Hamon s’est adressé en pointillé à la France Insoumise, qui a fait de la renégociation des traités l’axe central de sa stratégie. « En l’état, qui pense sérieusement deux secondes que l’Europe va s’aligner sur les positions de la gauche française ? Je n’y crois pas », a commenté Benoît Hamon.

« Cela ne veut pas dire que l’on ne veut pas modifier les traités »

L’ancien socialiste, qui invite la France Insoumise à « construire un rapport de force », à « traité constant », pour « mettre de la démocratie et du sens » dans le projet européen, ne ferme cependant pas toutes les portes. « Je le répète pour que les oreilles ne s’échauffent pas, cela ne veut pas dire qu’on ne veut pas modifier les traités ».

Le programme européen de « Génération·s » n’est pas encore arrêté, il doit être adopté en juin prochain, a rappelé Benoît Hamon. Pas plus qu’une éventuelle candidature ou une position en tête de liste. « Cette décision n’est pas prise », nous a-t-il indiqués. Une chose est sûre, « Génération·s » travaille actuellement avec l’ancien ministre des Finances grec Yanis Varoufakis.

« Consolider » le mouvement avant des candidatures aux élections

Du côté des élections locales, « Génération·s », dont la fondation remonte au 1er juillet 2017, n’a pas voulu présenter de candidats pour les deux élections législatives partielles, dont le premier tour s’est tenu ce dimanche. « Jusqu’à présent, nous n’avons pas jugé nécessaire de le faire. Il faut que le mouvement s’inscrive dans la vie publique, cela met du temps », a confessé Benoît Hamon. « Moi je suis identifié, le mouvement pas encore. Notre priorité, c’est vraiment de consolider, développer ce mouvement ».

Partager cet article

Dans la même thématique

Union européenne : « Nous avons un plan à traité constant », promet Benoît Hamon
3min

Politique

« C'est 50.000 euros de manque à gagner » : un an après les Jeux, ce para-sportif dénonce le départ de ses sponsors

Un an après, quel est l’héritage des Jeux olympiques et paralympiques ? Inclusion, transports, infrastructures, sponsors… pour Sofyane Mehiaoui, joueur de basket fauteuil qui a représenté la France, si l’accès à la nouvelle Adidas Arena porte de Clignancourt à Paris est un vrai bénéfice, le départ de ses sponsors révèle le manque d’engagement durable des marques auprès de parasportifs. Il témoigne dans l'émission Dialogue Citoyen, présenté par Quentin Calmet.

Le

Union européenne : « Nous avons un plan à traité constant », promet Benoît Hamon
6min

Politique

Agences de l’État, qui veut gagner des milliards ? 

La ministre des Comptes publics propose de supprimer un tiers des agences de l'État pour faire deux à trois milliards d’économies. Seulement, pour en rayer de la liste, encore faudrait-il savoir combien il en existe…Une commission d'enquête sur les missions des agences de l’État s’est plongée dans cette grande nébuleuse administrative. ARS, France Travail, OFB, CNRS, ADEME, ANCT, des agences, il y en a pour tous et partout ! Mais “faire du ménage” dans ce paysage bureaucratique touffu rapportera-t-il vraiment les milliards annoncés par le gouvernement et tant espérés par la droite ? Immersion dans les coulisses de nos politiques publiques…

Le

President Emmanuel Macron Visits the 55th Paris Air Show at Le Bourget
7min

Politique

Budget 2026 : « Emmanuel Macron a une influence, mais ce n’est pas le Président qui tient la plume »

Le chef de l’Etat reçoit lundi plusieurs ministres pour parler du budget. « Il est normal qu’il y ait un échange eu égard à l’effort de réarmement qui est nécessaire », explique l’entourage d’Emmanuel Macron. « Il laisse le gouvernement décider », souligne le macroniste François Patriat, mais le Président rappelle aussi « les principes » auxquels il tient.

Le

Bruno Retailleau public meeting at Docks 40 in Lyon.
5min

Politique

Tribune de LR sur les énergies renouvelables : « La droite essaye de construire son discours sur l’écologie dans une réaffirmation du clivage gauche/ droite »

Après la publication d’une tribune sur le financement des énergies renouvelables, le parti de Bruno Retailleau s’est retrouvé sous le feu des critiques. Pourtant, en produisant un discours sur l’opposition aux normes écologiques, LR semble revitaliser le clivage entre la gauche et la droite.

Le