Il y a une semaine, les syndicats et la direction de la SNCF se sont accordés sur un dispositif d’aménagement de la fin de carrière des cheminots. Une annonce vivement critiquée par la majorité sénatoriale. En face, le ministre des Transports affirme que la réforme des retraites continuera de s’appliquer aux cheminots.
Union européenne : « Nous avons un plan à traité constant », promet Benoît Hamon
Par Public Sénat
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À un peu moins d’un an et demi des élections des eurodéputés, Benoît Hamon tient à insister sur l’attachement de son jeune mouvement « Génération·s » au projet européen. « Je ne me revendique pas comme européen et fédéraliste. Je crois en la coopération entre les peuples, je ne veux pas renoncer à l’idée que, même si c’est imparfait, même si c’est libéral, par la démocratie on arrivera à mettre en œuvre des politiques de progrès », a déclaré Benoît Hamon dans l’Épreuve de vérité.
L’ancien candidat à la présidentielle explique avoir un projet de réforme de l’Union européenne applicable « dès le lendemain même » des élections européennes de 2019, à « traité constant ». Benoît Hamon s’est adressé en pointillé à la France Insoumise, qui a fait de la renégociation des traités l’axe central de sa stratégie. « En l’état, qui pense sérieusement deux secondes que l’Europe va s’aligner sur les positions de la gauche française ? Je n’y crois pas », a commenté Benoît Hamon.
« Cela ne veut pas dire que l’on ne veut pas modifier les traités »
L’ancien socialiste, qui invite la France Insoumise à « construire un rapport de force », à « traité constant », pour « mettre de la démocratie et du sens » dans le projet européen, ne ferme cependant pas toutes les portes. « Je le répète pour que les oreilles ne s’échauffent pas, cela ne veut pas dire qu’on ne veut pas modifier les traités ».
Le programme européen de « Génération·s » n’est pas encore arrêté, il doit être adopté en juin prochain, a rappelé Benoît Hamon. Pas plus qu’une éventuelle candidature ou une position en tête de liste. « Cette décision n’est pas prise », nous a-t-il indiqués. Une chose est sûre, « Génération·s » travaille actuellement avec l’ancien ministre des Finances grec Yanis Varoufakis.
« Consolider » le mouvement avant des candidatures aux élections
Du côté des élections locales, « Génération·s », dont la fondation remonte au 1er juillet 2017, n’a pas voulu présenter de candidats pour les deux élections législatives partielles, dont le premier tour s’est tenu ce dimanche. « Jusqu’à présent, nous n’avons pas jugé nécessaire de le faire. Il faut que le mouvement s’inscrive dans la vie publique, cela met du temps », a confessé Benoît Hamon. « Moi je suis identifié, le mouvement pas encore. Notre priorité, c’est vraiment de consolider, développer ce mouvement ».