Vallaud-Belkacem annonce qu’elle ne briguera pas la tête du PS
Najat Vallaud-Belkacem, que nombre de ses camarades poussaient à prendre la succession de l'ex Premier secrétaire du PS Jean...

Vallaud-Belkacem annonce qu’elle ne briguera pas la tête du PS

Najat Vallaud-Belkacem, que nombre de ses camarades poussaient à prendre la succession de l'ex Premier secrétaire du PS Jean...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Najat Vallaud-Belkacem, que nombre de ses camarades poussaient à prendre la succession de l'ex Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, ne briguera pas la tête du parti lors de son congrès en avril, affirme-t-elle dans une interview à L'Obs à paraître jeudi.

"Je sais que cela peut paraître étrange de ne pas céder à l'amicale pression de ses amis, que les standards de la politique nous ont plutôt habitués au contraire, mais je veux vraiment réfléchir, travailler et comprendre d'autres mondes que le seul monde politique", explique l'ancienne ministre de l’Éducation.

"Je n'ai d'ailleurs jamais voulu d'une vie réduite à la politique. Je sais qu'il y a d'autres façons de se rendre utile", poursuit-elle.

L'ancienne ministre socialiste, sèchement battue lors des législatives de juin, annonce qu'une de ses activités futures sera de "diriger (une) collection d'essais chez Fayard qui sera consacrée aux batailles culturelles du progressisme".

"Najat Vallaud-Belkacem avait les qualités nécessaires pour être premier secrétaire. Mais elle n'en avait pas envie. C'est très bien qu'elle ferme cette hypothèse si elle n'en a pas envie", a commenté le patron de la fédération PS de Paris, Emmanuel Grégoire.

L'effacement de Mme Vallaud-Belkacem remet au premier plan l'hypothèse d'une candidature du président du groupe PS à l'Assemblée, Olivier Faure.

Pour un cadre du parti, "il n'y a plus que deux personnes qui peuvent rassembler le PS: (l'ancien lieutenant de François Hollande, NDLR) Stéphane Le Foll, mais il n'incarne pas assez le renouvellement. Et Olivier Faure".

Partager cet article

Dans la même thématique

Vallaud-Belkacem annonce qu’elle ne briguera pas la tête du PS
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le