Manuel Valls, arrivé deuxième dimanche au premier tour de la primaire socialiste élargie, a appelé les électeurs à faire le choix au second tour entre "la défaite assurée" s'ils désignent Benoît Hamon et "la victoire possible" à la présidentielle.
Programme de Manuel Valls
AFP
"Une nouvelle campagne commence dès ce soir. Un choix très clair se présente désormais à nous, et à vous. Le choix entre la défaite assurée et la victoire possible, le choix entre des promesses irréalisables et infinançables et une gauche crédible qui assume les responsabilités du pays", a déclaré l'ancien Premier ministre, en deuxième position à l'issue de ce premier tour derrière Benoît Hamon.
"Cette primaire était ouverte et rien n'était joué. Pour le second tour, rien n'est écrit", a affirmé Manuel Valls, prenant la parole devant ses partisans quelques minutes après son adversaire.
"Je refuse d'abandonner les Français à leur sort face à l'extrême droite qui détruirait notre pays, ou la droite, celle de François Fillon, dure, libérale comme jamais et conservatrice face à l'Amérique de Donald Trump, la Russie de Vladimir Poutine", a ajouté l'ex-Premier ministre.
"C'est de la vieille politique", a répondu M. Hamon à M. Valls sur BFMTV. "Je trouve que ce n'est pas très sérieux aujourd'hui d'aborder le second tour comme ça (...) Moi je défendrai avec simplicité et sobriété mon projet parce qu'il est global, cohérent et qu'il ne vise pas à dire juste, +parce que j'ai été Premier ministre je serai un bon président+, je trouve que c'est un peu court".
Benoît Hamon, qui représente la gauche du Parti socialiste, aborde le second tour du 29 janvier avec un net avantage après avoir reçu le soutien d'Arnaud Montebourg, arrivé en troisième position.
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.
A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.
Le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, a interpellé ce 7 mai, lors des questions au gouvernement, le Premier ministre François Bayrou sur les projets de référendum évoqués ces derniers jours par l'exécutif.
Réagissant à la publication d’un livre à charge sur le fonctionnement de la France insoumise, Patrick Kanner, le président du groupe PS au Sénat, épingle le rôle joué par Jean-Luc Mélenchon. Il appelle la gauche à tirer les enseignements de cet ouvrage.