Invités de l’émission Extra Local, le communiste Léon Deffontaines et l’eurodéputée Place publique Aurore Lalucq ont tous deux dénoncé l’action menée contre Raphaël Glucksmann, en marge d’une manifestation du 1er mai à Saint-Etienne.
Valls déterminé à aller au bout de sa candidature à la présidentielle
Par Public Sénat
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Manuel Valls, candidat à la primaire organisée par le PS, s'est montré vendredi déterminé à aller jusqu'au bout de sa candidature à la présidentielle, s'il est désigné par la primaire, rejetant l'hypothèse d'un retrait face à Emmanuel Macron.
"Non!" a répondu Manuel Valls, comme on lui demandait sur BFMTV et RMC s'il se retirerait, en mars, en cas de position défavorable par rapport au candidat d'En Marche!. "Non ! Moi je suis candidat à la présidence de la République pour gagner, pour sortir de cette double option droite - extrême droite".
L'ancien Premier ministre, qui veut incarner une "gauche crédible", a estimé qu'avec Emmanuel Macron, candidat hors primaire, "il faudra débattre".
"Il y a beaucoup de points qui nous rapprochent et puis il y a des différences", a-t-il souligné, citant le libéralisme économique et la "conception de la société française".
M. Valls a aussi jugé "pas très élégant, mais surtout très contre-productif, parce que les Français n’aiment pas qu’on leur impose un choix", "l’idée d’essayer d’empêcher cette primaire et des électeurs d’aller voter".
"J’appelle tous les progressistes, y compris ceux qui sont intéressés, ont de la sympathie pour la personnalité, des idées - encore qu’il n’y en a pas beaucoup-, de la part d’Emmanuel Macron, à venir voter" dimanche, a-t-il dit.
A un auditeur qui lui demandait s'il arrêterait la politique en cas de défaite à la primaire, Manuel Valls a fait valoir que lorsqu'on s'engage en politique, "on n'arrête pas, on peut le faire de différentes manières".