Valls estime qu’il y a une « gêne » dans la majorité « pour éviter de bouleverser la bien-pensance »
Manuel Valls n'est "pas seul" dans son "combat politique" sur la laïcité mais "il y a une gêne" au sein de la majorité "pour...

Valls estime qu’il y a une « gêne » dans la majorité « pour éviter de bouleverser la bien-pensance »

Manuel Valls n'est "pas seul" dans son "combat politique" sur la laïcité mais "il y a une gêne" au sein de la majorité "pour...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Manuel Valls n'est "pas seul" dans son "combat politique" sur la laïcité mais "il y a une gêne" au sein de la majorité "pour éviter de bouleverser la bien-pensance", a-t-il expliqué dans un entretien publié vendredi par L'Opinion.

"Je ne suis pas seul. J'ai beaucoup de soutiens au sein du groupe LREM, comme à gauche. Dans leur majorité, les Français partagent aussi ces inquiétudes", a déclaré l'ancien Premier ministre.

"Acceptons le combat politique. Il est vrai que dans la majorité, il y a une gêne pour éviter de bouleverser la bien-pensance. Beaucoup préfèrent parler d'économie. Il est de notre responsabilité, à nous les élus, d'aider les Musulmans de France à combattre l'islamisme, qui est le cancer de l'islam", a également déclaré M. Valls.

"Il n'y a aucune guerre faite au nom de la laïcité. C'est un argument qui sert à discréditer ceux qui comme moi, la défendent", a-t-il dit.

"Je n'ai pas supporté qu'on mette sur le même plan les propos d'Edwy Plenel et Charlie Hebdo, qui a été la cible d'attentats. J'ai sans doute fait des erreurs. Mais je ne me suis pas trompé sur la montée de l'antisémitisme, sur Dieudonné et le racisme. Je ne me suis pas non plus trompé sur la progression de l'islamisme, sur la duplicité de Tariq Ramadan avec les Frères musulmans. On me reproche de jeter de l'huile sur le feu, mais j'ai mis des mots là où il le fallait".

"J'appelle les élus à la mobilisation et à la promotion de ces valeurs. Le président de la République s'exprimera le moment venu sur cette question essentielle. Son prédécesseur ne l'avait pas suffisamment fait et je le regrette", a dit l'ancien Premier ministre de François Hollande.

Partager cet article

Dans la même thématique

Hong Kong Legislature To Vote On Bill Recognizing Same Sex Couples Overseas Registration
3min

Politique

L’Assemblée nationale vote la réhabilitation des personnes condamnées pour homosexualité

L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité, en deuxième lecture, une proposition de loi visant à réhabiliter les personnes condamnées pour homosexualité en France entre 1942 et 1982. Porté par le sénateur socialiste Hussein Bourgi, le texte entend réparer symboliquement des décennies de politiques discriminatoires. Mais la question de l’indemnisation continue de diviser députés et sénateurs et devra être tranchée en commission mixte paritaire.

Le

6min

Politique

Une « ordonnance négociée » pour faire passer le budget ? Un procédé « contraire aux principes parlementaires et démocratiques les plus élémentaires »

D’après des informations des Echos, Sébastien Lecornu plancherait sur la piste d’une « ordonnance négociée », pour faire passer le budget avant Noël, en cas d’une commission mixte paritaire conclusive en fin de semaine. Mais cette hypothèse n’enchante pas les constitutionnalistes, qui y voient le risque de mettre à mal le rôle de l’Assemblée nationale.

Le

CMP : comment la dissolution va modifier l’espace de compromis entre députés et sénateurs
2min

Politique

Budget : le groupe communiste boycotte la commission mixte paritaire

A la veille de la commission mixte paritaire (CMP) sur le budget, le groupe communiste de la chambre haute indique que le sénateur, Pascal Savoldelli n’y siégera pas en tant que membre suppléant. Le groupe dénonce notamment « un problème démocratique majeur » dans la composition de la CMP.

Le

Valls estime qu’il y a une « gêne » dans la majorité « pour éviter de bouleverser la bien-pensance »
7min

Politique

Numérique : le Sénat adopte à l’unanimité un texte qui interdit l’accès des réseaux sociaux aux mineurs de moins de 13 ans

Alors qu’Emmanuel Macron a promis la semaine dernière d’interdire les réseaux sociaux aux mineurs de moins de « 15 ou 16 ans », le Sénat vient d’adopter à l’unanimité une proposition de loi portant la majorité numérique à 13 ans. Les mineurs de 13 ans à 16 ans devront recueillir l’autorisation parentale pour leur inscription sur un réseau social.

Le