Valls: « ne jamais baisser la garde » devant la menace terroriste
L'ancien Premier ministre socialiste Manuel Valls a appelé lundi, jour anniversaire des attentats de 2015, "à ne jamais baisser...

Valls: « ne jamais baisser la garde » devant la menace terroriste

L'ancien Premier ministre socialiste Manuel Valls a appelé lundi, jour anniversaire des attentats de 2015, "à ne jamais baisser...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'ancien Premier ministre socialiste Manuel Valls a appelé lundi, jour anniversaire des attentats de 2015, "à ne jamais baisser la garde" devant la menace terroriste, se disant marqué "à tout jamais" par ces attaques.

"130 morts, il ne faut jamais l'oublier", a déclaré Manuel Valls sur CNews.

"Il faut tout faire pour prévenir et en tout cas ne jamais baisser la garde", a-t-il souligné. "C'est pour ça qu'il faut beaucoup de moyens pour la police, la gendarmerie, nos services de renseignement (...) et beaucoup de moyens notamment pour la pénitentiaire".

En 2015, le gouvernement s'attendait-il à une guerre en plein Paris? "Oui bien sûr, c'était possible, nous faisions tout pour l'anticiper". "Nous savions, et nous savons toujours, que nous pouvions faire face à ce type d'attaque, de tuerie. Ca me coûte de le dire, mais c'est ce devoir de vérité que nous devons aux Français".

L'ancien Premier ministre a confié se rappeler du "regard de frayeur, de terreur" des victimes sortant du Bataclan, disant "l'immense peine et en même temps la très grande préoccupation" des responsables présents. "Tout le monde comprenait que (...) le terrorisme s’attaquait à tout le monde, visait un mode de vie, nos valeurs".

"Pour ce qui me concerne, ça m’a marqué, ça me marquera à tout jamais", a dit l'ancien Premier ministre qui participera à l'hommage aux victimes lundi matin, au côté d'Emmanuel Macron et de François Hollande.

"Le temps passe, mais rien ne doit effacer les émotions de ces moment-là", a-t-il affirmé. "C’est aussi le meilleur moyen de rester mobilisés face au terrorisme".

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : Francois Bayrou recoit Marine le Pen et Jordan Bardella
3min

Politique

Le sénateur PS Eric Kerrouche veut empêcher le RN de « violer la Constitution » pour en faire « un régime autoritaire »

Les sénateurs PS défendent une proposition de loi constitutionnelle qui limite strictement toute modification de la loi de 1958 au seul article 89 de la Constitution. Une réaction à un texte du RN sur l’immigration, qui reviendrait à transformer la France en « régime autoritaire, avec des mesures illibérales », selon le sénateur PS Eric Kerrouche.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
6min

Politique

Sébastien Lecornu aux sénateurs : « Je ne serai pas le premier ministre qui fera une passation de pouvoir avec Jordan Bardella »

Alors que les relations se sont dégradées entre la majorité sénatoriale et le premier ministre, Sébastien Lecornu s’est rendu à la conférence des présidents du Sénat. Si le geste « a été salué par le président Larcher », il reste insuffisant pour gommer les « frustrations » de sénateurs qui apprennent maintenant les concessions faites au PS « en regardant la télé ». Cherchant à « dramatiser », selon l’un des participants, « il a dit que "censure vaudra démission et que ça vaudra dissolution" ».

Le

France Macron
5min

Politique

« Demain soir, si tout va bien, Alfred Dreyfus sera général » : le Sénat s’apprête à voter un « texte très symbolique », malgré quelques difficultés…

Les sénateurs examinent ce jeudi la proposition de loi de Gabriel Attal élevant à titre posthume Alfred Dreyfus au grade de général de brigade. Les sénateurs PS, qui ont déposé un texte identique via Patrick Kanner, ont repris à leur compte le texte de l’ancien premier ministre pour lui permettre d’aller au bout, malgré les « réserves », voire l’opposition « d’Emmanuel Macron », selon le patron des sénateurs PS.

Le