Valls : « Personne ne peut contester mon élection »
Au lendemain du second tour des législatives, Farida Amrani , candidate de La France insoumise conteste toujours la victoire de l'ancien Premier ministre dans l'Essonne. Manuel Valls a fait son entrée ce matin à l’Assemblée nationale.

Valls : « Personne ne peut contester mon élection »

Au lendemain du second tour des législatives, Farida Amrani , candidate de La France insoumise conteste toujours la victoire de l'ancien Premier ministre dans l'Essonne. Manuel Valls a fait son entrée ce matin à l’Assemblée nationale.
Public Sénat

Par Yann Quercia @YannQuerciaa

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

Les résultats du second tour donnent l’ancien premier ministre vainqueur avec 50,30% des voix. Son adversaire, Farida Amrani, ne reconnaît pas sa défaite et annonce vouloir déposer un recours devant le conseil constitutionnel.

Manuel Valls est venu ce  matin à l’Assemblée Nationale. Beaucoup de journalistes étaient présents à son arrivée et celui-ci est apparu très agacé face aux questions posées. « Est-ce que vous vous rendez compte du spectacle que vous offrez les uns et les autres ? »

Au sujet du recours envisagé par son adversaire il a répondu : « Personne ne peut contester mon élection. Il y a eu une élection hier, elle est étroite mais en même temps nette. Pour ceux qui la contestent, il existe une possibilité de faire un recours et le conseil constitutionnel décidera si ce recours est valable. »

Sur sa venue au lendemain de l’élection, il a répété : « J’ai été élu hier et il n’y a pas de matière à contestation.»

 

Partager cet article

Dans la même thématique

MANIFESTATION BLOQUONS TOUT
9min

Politique

La taxe Zucman plébiscitée par 86 % des Français : « Il se passe un truc massif et transpartisan dans le pays »

Un sondage Ifop, commandé par le PS, montre que la taxe Zucman sur les ultrariches est soutenue jusque dans les rangs des sympathisants LR, à 89 %, et Renaissance, à 92 %. Une victoire idéologique pour la gauche, plus habituée aux défaites ces dernières années ? « Ce sondage montre que les efforts doivent être mieux répartis », selon Frédéric Dabi de l’Ifop, et reflète surtout « un malaise dans le pays ».

Le

SIPA_01215443_000022
8min

Politique

Nouveau gouvernement : Les Républicains tiraillés entre « rupture » et maintien au pouvoir

Dans l’expectative en attendant la fin des consultations de Sébastien Lecornu, Les Républicains voudraient prolonger leur bail au gouvernement et ont posé leurs conditions. Des conditions pour la plupart antinomiques avec celles des socialistes actuellement au centre de l’attention du Premier ministre. De quoi apporter de l’eau au moulin de Laurent Wauquiez qui entend toujours être l’incarnation de la « rupture » avec le pouvoir macroniste.

Le