Valls veut la « réussite » de Macron et veut y « contribuer »

Valls veut la « réussite » de Macron et veut y « contribuer »

L'ex-Premier ministre socialiste Manuel Valls, qui a rejoint les rangs de la majorité présidentielle à l'Assemblée nationale...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'ex-Premier ministre socialiste Manuel Valls, qui a rejoint les rangs de la majorité présidentielle à l'Assemblée nationale après avoir brigué en vain l'investiture de la République en marche aux législatives, a assuré dimanche vouloir la "réussite" d'Emmanuel Macron et vouloir "contribuer à sa réussite".

Le député de l'Essonne a réfuté toute "rancoeur" ou "jalousie" à l'égard du ministre de l'Economie devenu président. "La rancoeur, la jalousie ça ne fait pas partie de mon caractère", a-t-il dit sur France 2.

"Je ne vais pas vous dire le contraire, j'aurais aimé être à sa place, mettre en oeuvre une politique qui permette de dépasser les clivages droite-gauche", a-t-il poursuivi.

Il a assuré vouloir la "réussite" du chef de l'Etat.

Battu en janvier à la primaire du PS, Manuel Valls avait soutenu Emmanuel Macron avant le premier tour de l'élection présidentielle, aux dépens du vainqueur de la primaire Benoît Hamon.

"Je veux sa réussite, ça n'est pas une posture. Je pense que nous avons vécu un petit miracle, que normalement c'est le populisme qui devait l'emporter. Nous aurions pu avoir un deuxième tour Le Pen-Mélenchon", a déclaré Manuel Valls.

"L'élection d'Emmanuel Macron (...) a permis d'éviter cela. Donc pour lui, mais pour mon pays, et pour mes idées, pour les valeurs de la République que je défends (...), oui je veux sa réussite et je veux contribuer à sa réussite", a-t-il poursuivi.

Interrogé sur le mot "fainéants" utilisé par le chef de l'Etat et qui a fait polémique, l'ex-Premier ministre a estimé qu'il fallait "faire attention aux mots, ils ont leur importance".

"Je pense qu'aujourd'hui on a besoin de vérité, de réformes puissantes (...) et on a besoin en même temps de mots qui permettent de réconcilier, d'apaiser, de rassembler", a-t-il affirmé.

"Vu la fatigue que j'ai éprouvée après ces cinq années, notamment à Matignon, je n'ai pas eu l'impression d'être fainéant", a-t-il glissé. L'entourage du chef de l'Etat avait expliqué que le mot "fainéant" visait "ceux qui n'ont pas eu le courage de faire les réformes nécessaires", citant Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande.

Dans la même thématique

« Cela va être serré » : l’avenir de Richard Ferrand au Conseil constitutionnel toujours très incertain avant ses auditions
7min

Politique

« Cela va être serré » : l’avenir de Richard Ferrand au Conseil constitutionnel toujours très incertain avant ses auditions

Chaque voix comptera pour le candidat d’Emmanuel Macron à la présidence du Conseil constitutionnel. Après l’avoir auditionné chacune à leur tour, les commissions des lois de l’Assemblée nationale et du Sénat décideront au cours d’un vote, qui s’annonce disputé, si elles confirment ou rejettent cette désignation. La droite sénatoriale fait part de ses doutes et ne donne pas de consigne de vote. Les députés du RN, qui détiennent aussi la clé du scrutin, maintiennent le suspense.

Le

Valls veut la « réussite » de Macron et veut y « contribuer »
3min

Politique

Finances publiques : « Ce qui va être nouveau, c'est l’association que nous allons avoir des parlementaires », assure la ministre des comptes publics 

Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin s’est félicitée de l’adoption définitive des textes budgétaires. La ministre promet de poursuivre la trajectoire de réduction du déficit et d'associer plus largement les parlementaires dans le suivi des dépenses.

Le

Valls veut la « réussite » de Macron et veut y « contribuer »
5min

Politique

LR : la campagne de Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez pour la présidence du parti officiellement lancée

L’élection du futur président des Républicains se tiendra les 17 et 18 mai. À la fois ministre et candidat, Bruno Retailleau assure que la guerre des chefs « ne viendra pas de lui ». En face, Laurent Wauquiez, qui espérait s’imposer naturellement à la tête du parti, répète que cette fonction n’est pas compatible avec l’agenda d’un ministre.

Le