Vente du siège PS: Rebsamen demande un Conseil national ou un « vote militant »
L'ancien ministre et maire (PS) de Dijon François Rebsamen a demandé mercredi que le Conseil national du PS, voire "un vote...

Vente du siège PS: Rebsamen demande un Conseil national ou un « vote militant »

L'ancien ministre et maire (PS) de Dijon François Rebsamen a demandé mercredi que le Conseil national du PS, voire "un vote...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

L'ancien ministre et maire (PS) de Dijon François Rebsamen a demandé mercredi que le Conseil national du PS, voire "un vote militant", entérine la vente du siège de la rue de Solférino, annoncée mardi par la direction du parti.

"Il n'est pas question que ce soit le bureau national du PS qui arrête la vente de Solférino. Ca ne peut être qu'un Conseil national, voire un vote militant", a déclaré M. Rebsamen sur Public Sénat.

"Je veux voir les conditions qui président à cette vente", a insisté le président de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains.

"Le Parti socialiste va avoir ses dotations fortement amputées", "au lieu de vivre avec 25 millions d'euros de dotation on va vivre avec 8 millions, il va falloir s'adapter, c'est évident", a toutefois ajouté M. Rebsamen.

Dans le même temps, l'ancien président François Hollande a, lui, semblé prendre acte de la vente du siège historique, lors d'une remise de décoration à Carcassonne.

"Le socialisme ne se résume pas à des circonstances ni à un immeuble", a dit l'ancien chef de l'Etat socialiste, cité par Sébastien Denaja, ex-député et proche de M. Hollande.

Le Parti socialiste a pris la "décision de principe de mettre en vente" son emblématique siège parisien, a annoncé mardi le trésorier du parti, Jean-François Debat, à l'issue d'un bureau national du PS.

Interrogé lors d'un point presse mercredi à midi sur la demande de M. Rebsamen, le numéro deux du PS, Rachid Temal, a balayé toute discordance entre eux.

"Comme on l'a évoqué avec François, évidemment l'ensemble des instances du parti seront associées, informées sur l'ensemble du processus, et je ne crois pas qu'il y ait là-dessus le moindre début ni de polémique ni d'autres chose", a-t-il répondu.

"J'ai dit: +cette décision ne peut pas relever que du bureau national+. Et donc j'ai eu l'engagement de la transparence de la procédure, et donc c'est ce que j'ai demandé, et je suis content de cette transparence de la procédure", a confirmé à ses côtés M. Rebsamen.

Cela signifie-t-il forcément un vote des membres du Conseil national ? "Non, c'est dur de voter comme ça. Ce que je veux, c'est qu'il y ait la transparence, que les militants soient informés, que tout le monde soit informé des conditions dans lesquelles tout ça se fait", a-t-il dit.

Partager cet article

Dans la même thématique

Fesneau ok
4min

Politique

Taxe sur les multinationales : « Je ne vais pas voter un budget bolchevique », prévient Marc Fesneau, président du groupe Modem

Dans la foire aux amendements du budget 2026, c’est peut-être la taxe de trop pour la majorité relative. Le président du groupe Modem de l’Assemblée dénonce « la démagogie totale » du PS, qui a voté un amendement LFI sur la taxation des multinationales. Elle rapporterait 26 milliards d’euros. Dans ces conditions, il ne voit plus de raison de négocier avec le PS, et prévient : « On ne votera pas » le budget s’il reste en l’état.

Le

Vente du siège PS: Rebsamen demande un Conseil national ou un « vote militant »
2min

Politique

Taxation des plus riches : « Si la réponse n’est pas positive, Monsieur Lecornu ne durera pas, il le sait », prévient Patrick Kanner 

A l’occasion des questions d’actualité au gouvernement, le premier ministre a exprimé ses réticences concernant la taxation du patrimoine professionnel. Le patron des sénateurs socialistes, Patrick Kanner, met en garde le gouvernement et demande « de la justice fiscale pour épargner les Français les plus modestes ».

Le