Versailles, lieu d’invitation préféré des présidents français

Versailles, lieu d’invitation préféré des présidents français

Alors que le Président de la République Emmanuel Macron recevait 140 chefs d’entreprise le 22 janvier dernier à Versailles, Fabrice D'Almeida revient sur une autre invitation solennelle en 1982 lorsque François Mitterrand accueillait les chefs d'État du G7, en quête lui aussi, d'une amélioration de la situation économique du pays.
Public Sénat

Par Fabrice D'Almeida

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L’autre Info dans le Rétro cette semaine nous emmène à Versailles. Une belle photo de famille dans notre grand palais, jadis symbole de la cour royale, aujourd’hui élément de la grandeur présidentielle.

De fait, l’image d’Emmanuel Macron recevant 140 chefs d’entreprise, a fasciné les médias.

Perçue comme l'image de communication sur l’économie, avec le dîner solennel : un passage obligé au pays phare de la gastronomie qu'est la France.

De François Mitterand à Emmanuel Macron, la même volonté d'améliorer la situation économique du pays

Cette hospitalité n’est pas sans évoquer une autre invitation solennelle.

Le 4 juin 1982, le Président de la République François Mitterrand accueillait les chefs d’État du G7 au grand Trianon, à Versailles, pour parler d’économie.

Un moment mémorable, où l'on se souvient de la démarche de Ronald Reagan, des gardes républicains, des fastes du palais et de la table de l'ancien président français.

François Mitterrand devait éblouir les chefs d’État pour éviter une banqueroute française.

Deux présidents voulant chacun améliorer la situation économique de leur pays, mais deux choix différents pour y parvenir, reflétant combien les temps ont changé.

François Mitterrand comptait sur les décisions politiques pour orienter les banques centrales encore soumises au gouvernement.

Emmanuel Macron, lui, croit dans la capacité des entreprises de choisir des pays qui les comprennent.

Les deux rencontres de Versailles témoignent ainsi d’un monde qui a bien changé.

Elles illustrent aussi les postures idéologiques différentes des deux présidents. L’un croyait encore en la centralité de l’État, quand l’autre a conscience que sans les acteurs économiques, aucune victoire n’est possible contre la crise.

 

Retrouvez l'intégralité de l'émission présentée par Fabrice D'Almeida, vendredi 2 février à 23h, samedi 3 février à 8h30 et 15h30 et dimanche à 15h.

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