Par Public Sénat
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« Avec Hollande en 2012, il y avait un tel rejet de Sarkozy, c’était une ferveur un poil plus éclaboussante, vous voyez. Là contre Le Pen, il y a plus de gravité vis-à-vis de la suite, des législatives et la nécessité de faire un quinquennat efficace sinon, on va avoir Le Pen en 2022 » résume David, éditeur et électeur de gauche.
En effet malgré la large victoire d’Emmanuel Macron, la fête sur l’esplanade du Louvre était loin d’égaler celle de François Hollande, 5 ans plus tôt. Bien sûr ça a dansé, bien sûr ça a chanté, mais globalement dans la mesure. Plusieurs se sont déhanchés sur les deux petits morceaux joués par le groupe ivoirien Magic System. « Parce que l’avenir de l’Europe s’écrira avec l’Afrique » lance le speaker à la fin de la prestation.
Deux dames improvisent une danse en secouant leurs drapeaux tricolores.
« Vive la France, vive le Sénégal, vive Macron : liberté, égalité fraternité » hurle un autre groupe de femmes quelques mètres plus loin.
Pendant ce temps, Hugo, étudiant en droit et électeur de François Fillon au premier tour, boude un peu. « J’espère qu’il ne sera pas un mini Hollande et que par rapport à lui, il tienne la majorité de ses promesses » (…) « Par rapport à la candidate qu’il y avait en face, je ne me voyais pas voter pour elle ». Hugo espère aussi que son Premier ministre « ne sera pas un ancien ministre de Hollande, comme par exemple, Le Drian ».
Des militants du mouvement citoyen avaaz enchainent les interviews avec leurs pancartes clignotantes « Hope beats Hate ». « Nous sommes en France depuis quelques jours pour mobiliser les gens contre le danger de Marine Le Pen » explique l’un d’eux.
Peu avant l’arrivée très « mitterrandienne » d’Emmanuel Macron, une sorte de flottement a parcouru l’assistance. La musique arrêtée, une Marseillaise un peu faiblarde part de l’esplanade. Elle reprendra de la vigueur à la fin (voir la vidéo de tête). Lors du discours du nouveau président de la République, un jeune homme brandit son drapeau En Marche, en singeant Emmanuel Macron : « parce que c’est notre projet !!!! ». Un autre arrive et distribue des prospectus pour un restaurant. « Gastronomie africaine de luxe, avec ça c’est moins cher » assure-t-il à qui veut l’écouter.
Le discours terminé, une marée humaine quitte les lieux. « Plus de métro, en marche » lance un groupe de garçons. Un couple a très apprécié l’orateur du soir. « C’est une soirée pleine d’espérance, c’est une soir où on a envie d’y aller. Et surtout le dernier mot (d’Emmanuel Macron) qui m’a beaucoup étonné pour un homme politique ». Je vous servirai avec amour ». explique ce responsable associatif. « C’est un homme plein de bienveillance, de tempérance et il aura la puissance pour changer la France » complète sa femme, enseignante. Tous deux se considèrent comme de droite.
Politique
« L’humour est de gauche » selon l’humoriste belge Alex Vizorek
C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.
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« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
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« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.
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Tout juste nommé à Matignon et entre deux mouvements sociaux, Sébastien Lecornu a entamé des consultations avec les syndicats. Mais la marge de manœuvre de ce proche du chef de l’Etat s’annonce plus que réduite.
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Alex Vizorek, des punchlines de droite et de gauche