Dans le 20 heures de TF1 et France 2, Michel Barnier dont le gouvernement est en sursis, dans l’attente du vote d’une motion de censure demain à l’Assemblée nationale, en a appelé à la « responsabilité » des députés. Il a considéré que les élus RN devront « rendre des comptes » a leurs électeurs s’ils votaient une motion rédigée « par l’extrême gauche ».
Vidéo. Affaire Benalla : un précédent qui aurait dû alerter
Par Public Sénat
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Mars 2017, le candidat Emmanuel Macron est en meeting à Caen. Ce jour-là une équipe de tournage de Public Sénat suit le déplacement en terre Normande. La foule nombreuse attend les discours. À l’arrivée du candidat, un de nos journalistes s’approche pour faire quelques clichés. Le service d’ordre à cran le repousse une première fois, avant l’intervention musclée d’Alexandre Benalla.
Pourtant à distance raisonnable du cortège, le journaliste est ceinturé, avant d’être poussé sur 50 mètres par l’officier de sécurité, Alexandre Benalla, qui lui arrache sans autre explication son accréditation presse censée lui permettre de suivre le meeting au plus près du candidat et de ses soutiens.
L’incident est suffisamment grave et incompréhensible pour que la direction de la chaîne adresse à l’époque une lettre à l’équipe du candidat Emmanuel Macron au prétexte qu’il n’y avait aucune menace pour le candidat et qu’empêcher la presse de faire son travail relève de l’arbitraire.
Un avertissement qui aurait dû alerter, et qui n’a empêché Alexandre Benalla de suivre le candidat Emmanuel Macron à l’Élysée une fois élu.