Vincent Peillon annonce sa candidature à la primaire de la gauche
Vincent Peillon, ancien ministre de l'Éducation, a annoncé dimanche soir sur France 2 sa candidature à la primaire de la gauche pour « rassembler » son camp, y compris Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron, et « gagner la présidentielle ».

Vincent Peillon annonce sa candidature à la primaire de la gauche

Vincent Peillon, ancien ministre de l'Éducation, a annoncé dimanche soir sur France 2 sa candidature à la primaire de la gauche pour « rassembler » son camp, y compris Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron, et « gagner la présidentielle ».
Public Sénat

Par AFP

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Vincent Peillon, ancien ministre de l'Éducation, a annoncé dimanche soir sur France 2 sa candidature à la primaire de la gauche pour "rassembler" son camp, y compris Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron, et "gagner la présidentielle".

"Je n'avais pas prévu d'être (candidat) car je considérais que le président de la République devait porter les couleurs de ce bilan et de ce nouveau projet, j'ai pris (la décision) le soir où il a fait son annonce" a affirmé M. Peillon, y voyant là une marque de l'"éthique politique" qu'il veut promouvoir dans cette primaire.

Il a rejeté tout téléguidage de sa candidature par d'autres socialistes ou une candidature qui servirait à un projet "tout sauf Valls" : "Ça n'a aucun sens. Je vous le dis très clairement, une décision comme celle-là, elle se prend dans la solitude de sa conscience, je n'ai aucun ennemi."

"Je veux être le candidat du rassemblement, pour gagner. L'extrême droite elle est haute (...). Derrière un vernis social, c'est l'extrême droite la plus dure, celle qui a déshonoré notre pays", a accusé l'ancien député de la Somme.

"Il y a en même temps la droite de M. Fillon, en train d'affirmer des choses d'une dureté incroyable, attaquer les fonctionnaires" a encore mis en garde le député européen.

Pour lui, les "jugements sur la personne et l'action" de François Hollande "sont injustes. Il y a un seul pays en Europe qui a maintenu sa cohésion sociale, son niveau de sécurité sociale, qui a créé des postes de fonctionnaires, qui a fait de nouvelles conquêtes de protection sociale (...) et en même temps on a réduit nos déficits, on a maintenu notre modèle social et même on l'a fait progresser", a vanté M. Peillon.

"Je crois que très vite les Français vont réapprécier la personne et le bilan" de l'actuel chef de l'Etat, a-t-il pronostiqué, tout en reconnaissant "erreurs" et "difficultés", par exemple une "majorité trop étroite". "J'en parlerai".

M. Peillon a donné quelques coups de griffes à ses adversaires, assurant être "parti du gouvernement avant ceux qui peut-être n'ont pas l'air de vouloir souffrir leur propre bilan."

Il a aussi défendu "le patrimoine commun des Français" et notamment les 35 heures, estimant que Emmanuel Macron, Manuel Valls mais aussi la droite "les avaient critiquées et maintenant les gardent".

"Nous sommes ceux qui avons amené des progrès", d'après lui.

"Il faut deux rassemblements: un premier rassemblement, la primaire (...), celui qui la gagnera nous le soutiendrons" mais aussi "à l'extérieur" avec "deux personnes que les Français apprécient et qui sont des personnes de valeurs", Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron avec lesquels "bien entendu" il compte travailler si il remportait la primaire prévue les 22 et 29 janvier.

Partager cet article

Dans la même thématique

Vincent Peillon annonce sa candidature à la primaire de la gauche
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le