Par Helena Berkaoui
Temps de lecture :
2 min
Publié le
Mis à jour le
Les forces de l’ordre seront-elles bientôt présentes dans certains établissements scolaires ? C’est ce qu’a évoqué le ministre de l’Intérieur devant l’hôtel de Beauvau, ce vendredi.
Accompagné des ministres de l’Éducation et de la Justice, Christophe Castaner a présenté les premières réflexions de l’exécutif pour lutter contre les violences à l’école. Un sujet ravivé par une vidéo virale qui montre un élève braquant sa professeure. Si l’arme du jeune homme s’est révélée factice, les images ont déclenché une vague de témoignages de violences subies par des enseignants sur les réseaux sociaux.
« Dans les quartiers les plus difficiles (…) je n’exclus pas la présence physique de force de l’ordre dans l’établissement », a donc déclaré Christophe Castaner en ajoutant que cette présence pourrait être décidée « à des moments de tension particulière dans la journée » et « évidemment avec l’accord du chef d’établissement ». Le ministre a également évoqué la « présence de permanence de policiers ou de gendarmes dans les établissements ». Les mesures seront officiellement présentées mardi en Conseil des ministres.
Christophe Castaner a également mentionné la création d’un « état-major de sécurité » dans chaque département qui « puisse se réunir très vite pour faire un point précis des conditions de sécurité des établissements et des abords des établissements dans l’ensemble des quartiers de France ».
À côté de ces réponses sécuritaires, le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, a lui, évoqué le renforcement des « institutions spécialisées » pour les élèves difficiles et une plus grande implication des familles. Jean-Michel Blanquer assure son soutien indéfectible au corps éducatif : « Ce soutien est absolument indispensable, parce que dès lors qu’il y a violence, il y a sentiment de solitude, il y a sentiment d’impuissance. Or la République c’est l’exact inverse de ça, la République c’est la force, c’est la force sereine. »
Politique
Alors que la majorité sénatoriale de droite entend revenir sur les gains obtenus par la gauche à l’Assemblée sur le budget de la Sécurité sociale, à commencer par la suspension de la réforme des retraites, les sénateurs de gauche combattront « pied à pied », en dépit de leurs divergences sur la suspension. Mais face aux amendements des sénateurs de droite, qualifiés de « musée des horreurs », ils jouent groupés.
Le
Politique
Alors que le Sénat s’apprête à démarrer l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale, le patron des députés de droite, Laurent Wauquiez était reçu à la réunion de groupe des sénateurs LR pour passer le relais. L’occasion de s’exprimer d’une seule voix sur la position que compte défendre la droite sur les deux lois de finances, quitte à rendre un accord en commission mixte paritaire quasi impossible et faire resurgir la piste d’un recours au 49.3.
Le
Politique
Budget de la Sécu : les sénateurs écologistes veulent créer une taxe sur le cannabis
Dans le cadre de l’examen du budget de la Sécu, les sénateurs écologistes veulent créer un droit d’accise sur la vente du produit stupéfiant. « Ça légalise le cannabis en réalité », explique le sénateur Thomas Dossus. De quoi rapporter près de « 3 milliards d’euros à l’Etat » et « assécher les réseaux ».
Le
Politique
À la veille du coup d’envoi des débats en séance publique sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, les rapporteurs de la majorité sénatoriale veulent se montrer intraitables sur le retour des principales mesures d’économies et la disparition des mesures les plus coûteuses, comme la suspension de la réforme des retraites.
Le
106e Congrès des maires : "le congrès de la colère" ?