Violences à Paris : François Grosdidier « attend des réponses » de la part de Christophe Castaner

Violences à Paris : François Grosdidier « attend des réponses » de la part de Christophe Castaner

François Grosdidier, sénateur Les Républicains de la Moselle, invité de Territoire Sénat, exprime ses attentes avant l’audition de Christophe Castaner devant la commission des lois du Sénat.
Public Sénat

Par Marion D'Hondt

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François Grosdidier est membre de la commission des lois, qui auditionnera Christophe Castaner, à partir de 16h15, cet après-midi. Le sénateur « attend des réponses » et veut comprendre « comment, après 18 semaines, le gouvernement peut encore se laisser surprendre ».

Démission de Delpuech : « Il ne s’agit pas de focaliser sur une personne »

Suite aux annonces d’Édouard Philippe, qui a notamment proposé le remplacement du préfet de Paris, François Grosdidier est circonspect. Pour lui, « on ne peut pas réduire la question à un problème de personnes ». Le problème est l’inconsistance du Président, qui a « saisi le Conseil constitutionnel contre son gouvernement ». Il résume la situation : « Si, au plus haut niveau, on louvoie, ça a des conséquences comme samedi. »

Il reconnaît que « si les ordres n’ont pas été suivis, il est normal que le préfet soit sanctionné », mais refuse qu’on se focalise sur une personne. François Grosdidier préférerait savoir si « les ordres étaient précis », notamment sur l’utilisation des lanceurs de balles de défense (LBD). Il conclut : « Selon le mode d’organisation, les forces de l’ordre ne pouvaient pas répondre à la situation. »

Interdiction de manifester : « On ne va pas simplement déplacer le problème »

Autre annonce du Premier ministre, l’interdiction de manifestation sur les Champs-Élysées. François Grosdidier « a cru à un gag ». Pour lui, la situation se résume à « on ne peut pas manifester sur les Champs, alors on va manifester avenue Montaigne ». Il est partisan d’interdire les manifestations dans tout Paris, ce qui aurait pour effet de « ne pas simplement délacer le problème ». Pour lui, « le gouvernement reste dans la demi-mesure, quand on attend des vraies mesures ».

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