Invités de l’émission Extra Local, le communiste Léon Deffontaines et l’eurodéputée Place publique Aurore Lalucq ont tous deux dénoncé l’action menée contre Raphaël Glucksmann, en marge d’une manifestation du 1er mai à Saint-Etienne.
Violences conjugales : une loi « pour pallier l’inaction de Marlène Schiappa » dénonce Aurélien Pradié
Par Public Sénat
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La semaine dernière à l’Assemblée, la proposition de loi d’Aurélien Pradié a quasiment fait l’unanimité parmi les députés. Un consensus qui pourrait également s’appliquer sur les bancs du Sénat ce mercredi. Le député LR se réjouit que ce texte ait réussi à rassembler les parlementaires de tous bords sur un sujet aussi important : « Je suis heureux que la représentation nationale, à l'unanimité, ait pu se rassembler pour passer des paroles aux actes ».
Mais le porteur de la proposition de loi dénonce une grande absente dans les concertations sur le texte : la secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes. Cette loi, « c’est pour pallier l’inaction de Marlène Schiappa » déclare-t-il. « Depuis le début de l'examen de ce texte jusqu'à l'issue je n'ai pas eu le moindre contact ni avec la secrétaire d'État, ni avec son cabinet » précise-t-il.
Une déclaration qui étonne, alors que Marlène Schiappa ne cesse d’affirmer son engagement contre les violences sexuelles et sexistes et a lancé un Grenelle des violences conjugales en septembre dernier. « Nous n'avons pas le droit sur un sujet essentiel de se payer seulement de mots » dénonce Aurélien Pradié.
« Lorsque j'ai déposé cette proposition de loi, j'ai écrit au Premier ministre, à la garde des Sceaux et à la secrétaire d'État » raconte le député LR. « La ministre de la Justice m'a répondu et s'est impliquée dans l'examen du texte, le Premier ministre aussi, mais au fond la question de Marlène Schiappa est une question à mon sens secondaire » nuance-t-il. « Ce qui à mon avis est grave, et que nous avons réussi à corriger, c'est l'écart abyssal entre les paroles et les actes sur ce sujet » se félicite-t-il. « Quant à Marlène Schiappa, elle avait sûrement mieux à faire que de venir nous aider à voter la loi ».