Violences du 1er mai : « Cela mérite pour le moins une enquête », pour Philippe Martinez

Violences du 1er mai : « Cela mérite pour le moins une enquête », pour Philippe Martinez

Après les débordements lors de la Fête du travail à Paris, le secrétaire général de la CGT met en cause « ceux qui donnent des ordres » aux forces de l’ordre.
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Les scènes de dégradations et de destructions à Paris, boulevard de l’Hôpital, lors de la manifestation du 1er mai, rappellent d’autres débordements à Philippe Martinez, comme le saccage de l’hôpital de Necker le 14 juin 2016, en marge d’un cortège contre la loi Travail.

« Pourquoi depuis deux ans, ça se passe souvent comme ça ? » s’interroge le secrétaire général de la CGT, invité de Public Sénat, en partenariat avec les Indés Radio. « Pourquoi des individus, qui sont peu nombreux par rapport au nombre de manifestants, arrivent en manifestation avec des instruments, dans leurs sacs à dos ? […] Pourquoi ils arrivent à se regrouper », ajoute le responsable syndical.

« Vous imaginez un reflux vers le pont ? Cela aurait pu être dramatique »

Alors que plusieurs parlementaires (socialistes, communistes ou encore du Front national) réclament la création d’une commission d’enquête pour faire la lumière sur ces évènements, Philippe Martinez estime lui aussi que la journée du 1er mai « mérite pour le moins une enquête ».

Le numéro 1 de la CGT a également pointé la responsabilité de la préfecture de police dans la gestion du maintien de l’ordre. « Ce n’est pas les forces de l’ordre qui sont en cause, c’est ceux qui leur donnent des ordres », insiste-t-il, en revenant sur la gestion de la foule au niveau de la Seine et le blocage des CRS. « Vous imaginez un reflux vers le pont [d’Austerlitz] ? Cela aurait pu être dramatique ! »

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