Violences lors du 1er mai à Paris: Mélenchon accuse l’extrême droite

Violences lors du 1er mai à Paris: Mélenchon accuse l’extrême droite

Jean-Luc Mélenchon a dénoncé mardi les "insupportables violences contre la manifestation du 1er mai" à Paris, en accusant "des...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Jean-Luc Mélenchon a dénoncé mardi les "insupportables violences contre la manifestation du 1er mai" à Paris, en accusant "des bandes d'extrême droite" d'être l'auteur des dégradations et heurts qui sont survenus en marge du défilé syndical.

"Insupportables violences contre la manifestation du premier mai. Sans doute des bandes d'extrême droite", a tweeté le leader de la France insoumise.

Benoît Hamon, le chef de file du mouvement Génération.s, a pour sa part déploré, également sur Twitter, "le fracas des violences" qui "contraint au silence les milliers de manifestants démocrates et pacifiques qui avaient tant à dire, tant à revendiquer et à défendre légitimement aujourd’hui".

Des heurts ont éclaté mardi en marge du défilé syndical entre plus d'un millier de personnes encagoulées et les forces de l'ordre, a constaté l'AFP.

Les forces de l'ordre ont essuyé "des jets de projectiles au niveau du boulevard de l'hôpital" (XIIIe arrondissement). Face à environ 1.200 personnes encagoulées de la mouvance radicale d'extrême gauche des "black blocs" recensées par la Préfecture de police, la police a fait usage de tirs de gaz lacrymogènes et de deux lanceurs d'eau.

Rassemblés autour de banderoles comme "Premiers de cordée, premiers guillotinés" ou "Cette fois, on s'est organisé", ils criaient "Tout le monde déteste la police" ou encore, "Paris, debout, soulève-toi". Des militants s'en sont par ailleurs pris à un restaurant McDonald's à coup d'engins incendiaires, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Deux personnes, "porteuses de burins et de marteaux", avaient été interpellées avant le début de la manifestation et placées en garde à vue, selon la police.

Le défilé syndical a rassemblé mardi 20.000 personnes, a annoncé PP, qui a aussi dénombré 14.500 personnes hors du cortège déclaré.

Dans la même thématique

Violences lors du 1er mai à Paris: Mélenchon accuse l’extrême droite
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

Violences lors du 1er mai à Paris: Mélenchon accuse l’extrême droite
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le