La maire de Paris et candidate à sa réélection Anne Hidalgo a appelé mercredi, face aux violences policières, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner à "regarder ce qui se passe aujourd'hui à la préfecture de police" et à revenir à la "doctrine Grimaud" de maintien de l'ordre.
Le préfet de police de Paris Didier Lallement le 11 novembre 2019
POOL/AFP/Archives
Interrogée sur France Inter pour savoir si elle demandait la démission du préfet de police de Paris Didier Lallement, que plusieurs responsables politiques ont réclamée après notamment la diffusion d'une vidéo montrant un policier frappant un manifestant au sol, Mme Hidalgo a répondu qu'elle "ne demande pas de sanctions".
Mais "il faut absolument que le préfet de police de Paris revienne à la doctrine Grimaud, le préfet de 1968, qui a été un des penseurs de la doctrine en matière de maintien de l'ordre, c'est-à-dire permettre l'expression libre de toutes les manifestations, et éviter qu'il y ait des morts ou des blessés".
"Il faudrait que le ministre regarde de plus près ce qui se passe aujourd'hui à la préfecture de police", a-t-elle ajouté.
Préfet de police de Paris lors des événements de Mai 1968, le nom de Maurice Grimaud reste attaché à sa gestion du maintien de l'ordre qui avait permis d'éviter que les affrontements ne fassent des morts. Il avait notamment alors écrit une lettre aux forces de l'ordre dans laquelle il soulignait que "frapper un manifestant tombé à terre, c'est se frapper soi-même en apparaissant sous un jour qui atteint toute la fonction policière."
Jordan Bardella reste toujours loin devant, quand Valérie Hayer peine à contenir la dynamique de Raphaël Glucksmann. Le candidat PS/Place Publique talonne de plus en plus la liste de la majorité présidentielle. Manon Aubry pour LFI progresse un peu, quand François-Xavier Bellamy est plus ou moins stable.
Annoncé en grande pompe par Gérald Darmanin en début d’année, le projet de loi constitutionnelle va être présenté ce vendredi aux parlementaires et élus locaux du département par le chef de l’Etat. Un texte présenté par l’exécutif comme un remède à la crise migratoire, ce que contestent les sénateurs Renaissance de la circonscription.
Les différents partis politiques ont jusqu’à aujourd’hui, 18 heures, pour déposer leurs listes de 81 noms, équivalant aux 81 sièges à pourvoir pour l’Hexagone, au Parlement européen, avant validation au Journal Officiel, ce samedi. Avant le lancement des hostilités, jusqu’au vote du 9 juin.
Membre du bureau politique du FLNKS, Romuald Pidjot demande au gouvernement de retirer le texte voté mardi à l’Assemblée, à l’origine selon lui des violences qui touchent l’archipel