Violences sexuelles: Belloubet envisage des pré-plaintes en ligne
La ministre de la Justice Nicole Belloubet a déclaré lundi sur RTL qu'elle réfléchissait à la mise en place de pré-plaintes en...

Violences sexuelles: Belloubet envisage des pré-plaintes en ligne

La ministre de la Justice Nicole Belloubet a déclaré lundi sur RTL qu'elle réfléchissait à la mise en place de pré-plaintes en...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La ministre de la Justice Nicole Belloubet a déclaré lundi sur RTL qu'elle réfléchissait à la mise en place de pré-plaintes en ligne pour les victimes de violences sexuelles.

Les plaintes pour violences sexuelles déposées en zone gendarmerie ont augmenté en octobre de 30% par rapport à la même période de l'année précédente (+360 faits), a appris lundi l'AFP de source proche du dossier.

"La justice est prête à faire face" à cette hausse de plaintes, a assuré Nicole Belloubet.

La ministre envisage de lancer des "pré-plaintes en ligne". "Cela existe pour les atteintes aux biens. Je ne vois pas pourquoi nous ne pourrions pas le faire dans ce cadre là", a-t-elle déclaré.

De chez elle, la victime "pourrait déposer (une pré-plainte) sans avoir la nécessité d'aller au commissariat", a expliqué la ministre.

Par ailleurs, Mme Belloubet a évoqué une expérience dans les hôpitaux "qui consiste à prélever les preuves de violence sexuelle sans que la plainte ait été déposée". "Ensuite, la victime peut décider si elle porte plainte".

"Mon souci, c'est que les victimes aillent porter plainte et que nous puissions avoir le maximum de preuves", a déclaré la ministre.

Par ailleurs, un travail sur l'écoute des victimes va être conduit, a-t-elle promis. Il s'agirait par exemple de ne "pas mettre la victime systématiquement face à son agresseur à plusieurs reprises pendant l'enquête".

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le