Politique
Le Premier ministre a confirmé que les propositions budgétaires du gouvernement, annoncées un peu après le 14 juillet, permettront de réduire le déficit à 4,6 % du PIB en 2026.
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Par Public Sénat
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Virginie Calmels, première vice-présidente de LR, était ce lundi 11 juin l’invitée de l’Epreuve de vérité, sur Public Sénat, en partenariat avec l’AFP, Radio Classique et Les Echos. La première adjointe au maire de Bordeaux, Alain Juppé, s’est à nouveau exprimée sur la polémique sur le tract imprimé par son parti, intitulé « Pour que la France reste la France », et sur lequel elle n’est pas d’accord.
Elle « ne pense pas manquer de solidarité », quand elle dit qu’elle n’a pas validé ce tract, ni les instances dirigeantes. « Je cherche depuis le début à éviter l’explosion de la droite alors que nous avons des sensibilités différentes » explique Virginie Calmels.
« Notre famille politique doit avoir une barrière étanche avec le populisme, avec l’extrémisme. Nous sommes un parti de gouvernement. Nous devons avoir des positions sérieuses, travaillées, qu’on ne soit pas là pour agiter des peurs ou l’anxiété » met-elle en garde, tout en défendant son soutien à une droite claire sur les positions régaliennes. Et d’insister : « Je ne veux pas de cette porosité avec le FN. Nous avons un chemin, il est clair. Il est ni proche d’Emmanuel Macron, ni proche de Marine Le Pen ».
Interrogée sur les élections européennes de 2019 et la ligne du partie sur le sujet, là encore, elle prévient : « Je ne serai pas une caution. On l’a dit, la porosité avec le FN, pour moi c’est impossible. Le fait d’être pro européen est pour moi dans l’ADN de la droite depuis toujours ». Pour qu’elle soit tête de liste, « il faudrait que la ligne soit parfaitement clarifiée. Ce n’est pas le cas ». Globalement, « la droite ne sera rassemblée que si elle marche sur ses deux jambes : les libéraux et conservateurs, ainsi que le régalien et l’économie » souligne Virginie Calmels. Message envoyé au numéro 1 du parti, Laurent Wauquiez.
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