Vivarte: Sirugue critique le PDG sur un manque de dialogue social

Vivarte: Sirugue critique le PDG sur un manque de dialogue social

Le ministre de l'Industrie, Christophe Sirugue, a critiqué le PDG du groupe Vivarte, Patrick Puy, sur un manque de dialogue...
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Le ministre de l'Industrie, Christophe Sirugue, a critiqué le PDG du groupe Vivarte, Patrick Puy, sur un manque de dialogue social à l'intérieur de l'entreprise et a réaffirmé que le gouvernement allait être "extrêmement vigilant" sur les plans sociaux mis en place.

"Le moins que l'on puisse dire c'est que le dialogue social à l'intérieur de l'entreprise n'est pas la marque première de M. Puy", a déclaré Christophe Sirugue à l'AFP mercredi, après avoir reçu les syndicats du groupe.

Patrick Puy, nommé à la tête de Vivarte depuis octobre, est connu pour être un spécialiste des restructurations d'entreprises en difficultés. Il a notamment géré les redressements de TDF, Arc International et Smoby. Mais son nom est surtout associé à la faillite de Moulinex, qui s'était traduite par le licenciement de plus de 3.700 salariés.

Sur Vivarte, qui vient d'annoncer la suppression de plus de 700 postes et la cession prochaine de deux de ses enseignes phares, André et Naf Naf, "on sera extrêmement vigilant pour qu'il n'y ait pas une opération qui fasse que rien ne revienne aux salariés", a expliqué le ministre de l'Industrie.

"Ce qu'on veut, c'est travailler le projet industriel qu'il y a autour de ces enseignes", et le "moyen pour le permettre, c'est que le groupe Vivarte ne remonte pas (dans son bilan, ndlr) toutes les sommes qu'il récupère de la vente de ces enseignes simplement pour atténuer la créance des actionnaires", explique M. Sirugue.

Vivarte fait face à une dette de 1,3 milliard d'euros et a lancé, depuis juillet, un processus de renégociation avec ses créanciers. Celui-ci "est en très bonne voie" pour aboutir, a indiqué mardi Patrick Puy et devrait ramener la dette du groupe autour des 570 millions, une fois que les fonds auront renoncé à une certain nombre de leurs créances.

"Mon cabinet avait déjà rencontré les syndicats le 5 janvier. Le management a déjà été reçu le 6 janvier. On a convenu avec (la ministre du Travail, ndlr) Myriam El Khomri de les voir à nouveau pour leur montrer que l'on suit avec attention l'évolution de ce dossier et que nous avons besoin d'éclairages" sur leurs intentions, a-t-il indiqué.

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