Voile : « Je suis triste parce que l’on n’apaise pas les choses. Au contraire on les excite » déclare Samia Ghali
Invitée de l’émission « Questions aux sénateurs », la sénatrice des Bouches-du-Rhône Samia Ghali dénonce le deux poids deux mesures des politiques dans leur volonté de faire respecter la laïcité.  

Voile : « Je suis triste parce que l’on n’apaise pas les choses. Au contraire on les excite » déclare Samia Ghali

Invitée de l’émission « Questions aux sénateurs », la sénatrice des Bouches-du-Rhône Samia Ghali dénonce le deux poids deux mesures des politiques dans leur volonté de faire respecter la laïcité.  
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La commission de la culture et de l’éducation a examiné mardi 22 octobre une proposition de loi imposant la neutralité religieuse pour les accompagnants scolaires. Samia Ghali, membre de cette commission a participé au débat. Interrogée sur le sujet dans l’émission « Questions aux sénateurs » la sénatrice des Bouches-du-Rhône membre du groupe PS au Sénat, s’est dite « triste » : « On n’apaise pas les choses. Au contraire, on les excite ».

« A quel moment la maman, parce qu’elle a un foulard, va perturber la pédagogie de l’enfant ? » questionne-t-elle. « On joue la perversité dans cette affaire ».

Pour la sénatrice, toute cette histoire va se terminer par la fin des sorties scolaires parce qu’il n’y aura plus de parents disponibles pour accompagner les enfants.

Samia Ghali estime qu’il y a deux poids, deux mesures : « Regardez (…) l’Assemblée nationale, il me semble qu’il y a des députés qui portent de grosses croix. On ne les a jamais sortis de l’hémicycle parce qu’ils portaient de grosses croix (…) C’est à géométrie variable cette histoire. » Et d’ajouter « Le monde politique ne supporte plus les musulmans ».

Partager cet article

Dans la même thématique

Voile : « Je suis triste parce que l’on n’apaise pas les choses. Au contraire on les excite » déclare Samia Ghali
3min

Politique

« C'est 50.000 euros de manque à gagner » : un an après les Jeux, ce para-sportif dénonce le départ de ses sponsors

Un an après, quel est l’héritage des Jeux olympiques et paralympiques ? Inclusion, transports, infrastructures, sponsors… pour Sofyane Mehiaoui, joueur de basket fauteuil qui a représenté la France, si l’accès à la nouvelle Adidas Arena porte de Clignancourt à Paris est un vrai bénéfice, le départ de ses sponsors révèle le manque d’engagement durable des marques auprès de parasportifs. Il témoigne dans l'émission Dialogue Citoyen, présenté par Quentin Calmet.

Le

Voile : « Je suis triste parce que l’on n’apaise pas les choses. Au contraire on les excite » déclare Samia Ghali
6min

Politique

Agences de l’État, qui veut gagner des milliards ? 

La ministre des Comptes publics propose de supprimer un tiers des agences de l'État pour faire deux à trois milliards d’économies. Seulement, pour en rayer de la liste, encore faudrait-il savoir combien il en existe…Une commission d'enquête sur les missions des agences de l’État s’est plongée dans cette grande nébuleuse administrative. ARS, France Travail, OFB, CNRS, ADEME, ANCT, des agences, il y en a pour tous et partout ! Mais “faire du ménage” dans ce paysage bureaucratique touffu rapportera-t-il vraiment les milliards annoncés par le gouvernement et tant espérés par la droite ? Immersion dans les coulisses de nos politiques publiques…

Le

President Emmanuel Macron Visits the 55th Paris Air Show at Le Bourget
7min

Politique

Budget 2026 : « Emmanuel Macron a une influence, mais ce n’est pas le Président qui tient la plume »

Le chef de l’Etat reçoit lundi plusieurs ministres pour parler du budget. « Il est normal qu’il y ait un échange eu égard à l’effort de réarmement qui est nécessaire », explique l’entourage d’Emmanuel Macron. « Il laisse le gouvernement décider », souligne le macroniste François Patriat, mais le Président rappelle aussi « les principes » auxquels il tient.

Le

Bruno Retailleau public meeting at Docks 40 in Lyon.
5min

Politique

Tribune de LR sur les énergies renouvelables : « La droite essaye de construire son discours sur l’écologie dans une réaffirmation du clivage gauche/ droite »

Après la publication d’une tribune sur le financement des énergies renouvelables, le parti de Bruno Retailleau s’est retrouvé sous le feu des critiques. Pourtant, en produisant un discours sur l’opposition aux normes écologiques, LR semble revitaliser le clivage entre la gauche et la droite.

Le