Voter Macron, ce n’est pas un « chèque en blanc », selon Laurent du PCF

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Voter pour Emmanuel Macron, ce n'est pas un "chèque en blanc", a assuré Pierre Laurent, secrétaire général du Parti communiste...
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Voter pour Emmanuel Macron, ce n'est pas un "chèque en blanc", a assuré Pierre Laurent, secrétaire général du Parti communiste qui avait soutenu Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle, inquiet du "danger réel" que le FN l'emporte.

"L'accession de Marine Le Pen à l'Elysée qui est un danger réel, il faut cesser de le banaliser (...) D'un autre côté, comptez sur nous, nous nous battrons contre les politique libérales d'Emmanuel Macron, ce n'est pas un chèque en blanc", a-t-il déclaré sur RMC, affirmant comprendre "l'hostilité" des électeurs de Jean-Luc Mélenchon au programme du candidat d'En marche! et "respecter" la réflexion des électeurs hésitant à voter blanc.

"Le temps presse", a-t-il aussi dit à l'adresse Jean-Luc Mélenchon, réclamant à nouveau qu'il "se positionne" pour le second tour.

M. Laurent a estimé que les électeurs de gauche attendaient que le candidat de la France Insoumise, resté silencieux depuis son élimination dimanche après laquelle il n'avait pas donné de consigne de vote, se prononce, particulièrement vu son "score remarquable" au premier tour (19,6% des suffrages).

"C'est nous qui conduisons l'opposition de gauche dans le pays", a encore déclaré le sénateur de Paris. "Il est important qu'on sache ce qu'il pense", a-t-il ajouté, estimant qu'il fallait "créer les conditions maximales de victoire" pour les législatives de juin.

"J'appelle à nouveau tous les responsables de gauche, de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, à joindre leur voix à la nôtre pour dire qu'il faut se déplacer le 7 mai pour empêcher Marine Le Pen d'être élue", a ensuite insisté M. Laurent sur BFMTV.

"Nous n'avons pas le droit de laisser banaliser la perspective de l'accession de Marine Le Pen à l'Elysée, et je pense qu'il faut être clair et net et je le redis (...) parce que si elle prenait tous les rênes de l'Etat (...) elle aurait d'immenses pouvoirs dont elle se servirait contre les libertés", a-t-il lancé.

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